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Des syndicalistes FGTB annoncent une grève au finish à Bruxelles propreté... avant d'accepter de reprendre le travail

Des syndicalistes FGTB annoncent une grève au finish à Bruxelles propreté... avant d'accepter de reprendre le travail
 
 

Ce lundi matin, un préavis de grève a été lancé par la FGTB dans le dépôt de Bruxelles propreté situé à Ruisbroek. Plusieurs témoins nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous pour signaler le blocage du bâtiment. "Les syndicalistes ont bloqué tous les passages, on ne peut pas travailler. Il y a des pneus et des piquets de grève à l'avant et à l'arrière", explique un témoin qui a souhaité garder l'anonymat. Il nous informe que les grévistes ont annoncé "qu'il n'y aurait pas de ramassage pendant une semaine. Ça concerne les sacs jaunes, bleus et blancs, mais aussi les balayeurs".

Peu avant midi, le porte-parole de Bruxelles propreté nous a appelés pour nous informer que la grève était terminée et que les syndicalistes avaient levé le piquet. "Les équipes ont pris leur service. Ils mettront la priorté sur la commune d'Uccle pour les sacs blancs, mais aussi l'intérieur de la petite ceinture de Bruxelles. Il y aura un rattrapage dans la mesure du possible durant les jours qui viennent", explique Etienne Cornesse.


"On est en train de glander alors qu'on voulait travailler"

Ce matin, un témoin et plusieurs de ses collègues sont arrivés pour prendre leur service lorsqu'ils ont été arrêtés par des grévistes. "On est des gars qui travaillent et on ne sait pas quoi faire. On est en train de glander alors qu'on voulait travailler. Là on ne sait pas à quelle heure on va rentrer", déplorait notre contact. "On nous dit que si on veut travailler, on peut, mais en fait on ne sait pas sortir du dépôt donc c'est n'importe quoi", ajoutait-il.

D'après notre témoin, les grévistes protestaient contre le "rattrapage" qui a eu lieu après la dernière grève. "Les déchets n'avaient pas été ramassés donc on nous a demandés de travailler beaucoup plus en peu de temps, et les grévistes trouvent que leur message n'est pas passé, ils parlent de discrimination", expliquait cette personne présente sur place.


 

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