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Drame à Schaerbeek: les jours des deux enfants jetés par la fenêtre ne sont plus en danger

 
 

La commune de Schaerbeek a été le théâtre d'une scène d'horreur ce samedi. Un homme a poignardé une fillette avant de la jeter elle et son grand frère de 7 ans par la fenêtre.

Les deux enfants ont rapidement été transportés à l'hôpital, leurs jours ne sont plus en danger. L'homme a immédiatement été interpellé par une patrouille qui passait par hasard dans le quartier.


Il poignarde la fillette de 6 ans

Vers 15h30, samedi, la police a été alertée par des riverains pour une dispute dans une maison de la rue du Tilleul. Dans cette maison, une mère habite avec ses deux enfants (une fillette de 6 ans et un garcon de 7 ans). L'altercation concerne la mère et son ex-compagnon, qui n'est pas le père des deux enfants.


La mère quitte les lieux, il s'en prend aux enfants

Pour une raison ignorée, une dispute a éclaté au sein du couple. La dame a quitté l’appartement et son compagnon (qui pourrait être son ex-compagnon) s’en est pris aux enfants. Il a d'abord agressé la fillette, à qui il a donné un coup de couteau. Il l’a ensuite jetée par la balustrade du deuxième étage.

Le garcon a essayé de fuir par un escalier (en façade). L’homme l’a rattrapé à hauteur du balcon du premier étage et l’a aussi jeté. La chute des deux enfants a été partiellement amortie par le jardinet qui se trouve en facade (ils ne sont pas tombés sur le macadam).

La mère, ainsi que plusieurs voisins, ont assisté à la scène. Ils étaient en état de choc lorsque les secours sont arrivés.


Un homme bien connu de la justice

L'homme était sous le coup d'une interdiction d'approcher le domicile des victimes. "Monsieur est bien connu de mon office et des services de police, mais je n'en dirai pas plus", explique le substitut du procureur du roi de Bruxelles, Yassine Sellika.

Le voisinage a assisté à la scène, certains voisins affirment que les disputes étaient fréquentes dans la maison. "Quand je suis dans ma chambre j'entends les disputes en face, et les enfants qui pleurent. Et c'est toujours vers neuf heures à peu près", explique René, un voisin.


 

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