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Le Covid Safe Ticket sera étendu à Bruxelles dès le 15 octobre: voici les lieux où il vous sera demandé et comment il sera contrôlé

Le Covid Safe Ticket sera étendu à Bruxelles dès le 15 octobre: voici les lieux où il vous sera demandé et comment il sera contrôlé
© Images Pixabay et agence Belga
 
 

Le parlement bruxellois a validé l'usage étendu du Covid Safe Ticket dans la capitale à partir du 15 octobre. Le parlement bruxellois a donné vendredi son feu vert définitif au projet d'ordonnance relatif à l'usage étendu du Covid Safe Ticket (CST) dans la capitale. Hormis Hilde Sabbe (one-brussels) qui s'est abstenue, la majorité et le CD&V ont voté pour.

A l'exception du député-bourgmestre d'Etterbeek Vincent De Wolf qui a voté pour, l'opposition MR, N-VA et cdH s'est abstenue. Le PTB et le Vlaams Belang ont voté contre.

L'extension de l'utilisation du CST a été décidée en raison de la situation sanitaire dans la capitale et du faible taux de vaccination de la population mais aussi de maintenir ou de relancer des activités dans une série de secteurs en dépité de cela.

À partir de 16 ans, le CST sera demandé dans :

  • l'horeca (sauf à l'extérieur)
  • les dancings et les discothèques
  • les clubs de sport et de fitness (hors cadre scolaire)
  • les foires commerciales et congrès
  • les structures appartenant au secteur culturel, festif et récréatif
  • les établissements pour personnes vulnérables

À partir de 12 ans, le CST sera demandé dans :

  • les événements de masse (excepté les manifestations)
  • les hôpitaux et maisons de repos

Ce projet d'ordonnance était porté par le ministre en charge de la Santé Alain Maron (Ecolo), selon qui "le CST ne sera utilisé que lorsqu'il est strictement nécessaire".

Pour quelle durée? 

Son usage est ainsi limité à une durée maximale de trois mois, au terme de laquelle toute prolongation sera à nouveau soumise aux parlementaires. 

Contrôles, avertissements et sanctions

L'entrée en vigueur de l'usage du Covid Safe Ticket étendu à Bruxelles à partir du 15 octobre prochain s'accompagnera d'une phase d'avertissements selon des modalités encore à déterminer avec les bourgmestres, a-t-on appris vendredi auprès du cabinet du ministre-président Rudi Vervoort.

Le contrôle sera opéré par des personnes qui devront avoir été désignées à l'avance à cet effet  et ne pourront demander la carte d'identité que pour vérifier qu'il s'agit bien de la personne dont le nom figure sur le QR code du CST.  

Les sanctions pénales pourront aller de 50 à 500 euros pour les visiteurs et de 50 à 2.500 euros pour les organisateurs. Dans sanctions administratives sont aussi prévues pour les organisateurs: les bourgmestres peuvent ainsi ordonner la fermeture d'un établissement pour une durée maximale de trois mois ou l'arrêt immédiat de l'événement. Les contrôles seront effectués par les forces de police.


 

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