La CGSP, qui organise avec son homologue libéral la grève du zèle à Brussels Airport, a décliné la proposition de réunion le 10 septembre formulée par la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant. Les syndicats estiment cette date trop éloignée et menacent à nouveau de durcir les actions. Notre journaliste Céline Gransard était en direct de l'aéroport dans notre journal de 13H. Elle faisait le point sur la situation.
A l'aéroport de Bruxelles, les inspecteurs de la sûreté continuent leur mouvement de grève du zèle. Les syndicats estiment ne pas avoir été entendus et refusent la date avancée par la ministre de la mobilité Jacqueline Galant. Notre journaliste Céline Gransard s'est rendue sur place.
Les esprits chauffent à la veille d'un week-end important
A deux jours du week-end où le trafic des vacanciers s'annonce important. Les états d'esprit ne semblent pas être apaisés, et la situation pourrait s'empirer. "Les agents de sécurité sont en train de mener des actions sur le tarmac et au niveau des nouveaux portiques de sécurité. Les agents de sûreté se disent inquiets, à la fois pour leur statut mais aussi pour la sécurité de l'aéroport qu'ils jugent insatisfaisante. Leurs actions ont démarré lundi matin. Jusqu'ici il n'y a eu que très peu d'impact pour les voyageurs mais la situation pourrait changer. Les agents comptent intensifier leurs actions et cette fois-ci cela pourrait bien ralentir toute la vie de l'aéroport avec des répercussions pour les voyageurs notamment le risque de longues files devant ces fameux portiques de sécurité. Pour ne pas en arriver là, ce que veulent les syndicats, c'est une réunion avec la ministre de la mobilité, Jacqueline Galant et ils veulent la rencontrer le plus vite possible et ce, avant le 15 août. Mais la ministre refuse leur ultimatum, elle leur donne rendez-vous le 10 septembre."
La réponse de la ministre
La ministre Galand contactée par notre rédaction ne changera pas son agenda. Elle explique pourquoi: "Je trouve cela malheureux de faire du chantage, je leur avais promis de se réunir en septembre. je tiens mes engagements et justement, nous mettons cette période à profit pour analyser toutes les situations possibles. Je ne cèderai pas à ce chantage. Je fonctionne à l'efficacité. Et on va analyser toutes les pistes envisageables pour eux"
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