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Attentats de Paris: les frères Abdeslam avaient été signalés auprès d'Interpol avant le 13 novembre

Attentats de Paris: les frères Abdeslam avaient été signalés auprès d'Interpol avant le 13 novembre
 
 

À la date du 29 octobre 2015, 837 personnes étaient fichées à la Sureté de l'État. Parmi lesquelles les frères Abdeslam. Salah et Brahim. Cette liste a été communiquée à Interpol et au système Shengen Information. Jan Jambon l'a affirmé mercredi en commission au parlement fédéral. Il était indiqué que les 2 hommes pouvaient potentiellement se rendre en Syrie. Cela n'a pas empêché Salah Abdeslam de circuler librement au lendemain des attentats.

Brahim et Salah Abdeslam avaient tous les deux été signalés auprès d'Interpol avant les attaques du 13 novembre, rapportent samedi les titres Sudpresse. L'information a été confirmée par le cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon.


Les données de 837 personnes fichées à la Sûreté de l'Etat transmises à Interpol

Le ministre indiquait mercredi devant la commission de l'Intérieur de la Chambre que, à la date du 29 octobre, les données de 837 personnes figurant sur la liste "FTF" (Foreign terrorist fighters) gérée par l'Ocam (l'organe de coordination pour l'analyse de la menace) avaient été transmises au Schengen Information System, ainsi qu'à Interpol et Europol. Interrogé par Sudpresse à ce sujet, le cabinet du ministre a confirmé que Brahim et Salah Abdeslam figuraient parmi ces signalements.

Le grand frère est mort le soir des attentats en activant sa ceinture d'explosifs

Brahim Abdeslam est mort le soir des attaques après avoir lui-même enclenché sa ceinture d'explosifs, tandis que son frère Salah, toujours en fuite, est suspecté d'avoir participé à l'organisation et à l'exécution de ces attaques. Ce dernier avait été contrôlé le lendemain matin à hauteur de Cambrai par les forces de l'ordre françaises alors que le pays venait d'être placé sous le régime de l'état d'urgence. Le suspect et les deux personnes qui l'accompagnaient avaient pu repartir sans être inquiétés car ils n'étaient pas fichés en France.


 

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