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Agressions au couteau à Uccle: un diplomate du Bahreïn parmi les trois victimes

 
 

Un juge d'instruction a été saisi du chef de tentative de meurtre après l'agression au couteau hier à Uccle. La femme qui a blessé 3 personnes refusait d'obéir. Elle a reçu 2 balles tirées par les policiers. Les trois victimes ont toutes quitté l'hôpital.

Les trois personnes agressées au couteau lundi après-midi à Uccle ont quitté l'hôpital, a indiqué mardi le parquet de Bruxelles. Parmi les victimes se trouvait un diplomate du Bahreïn, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de cet état du Golfe. L'auteure présumée des faits, une femme âgée de 52 ans, n'a pas encore pu être entendue par la police. "a suspecte étant toujours inaudible du fait de son état physique, elle a décidé de surseoir à sa décision de la placer ou non sous mandat d’arrêt jusqu’à ce que celle-ci puisse être entendue", précise Xavier Dellicour de la cellule communication du parquet. Un juge d'instruction est saisi du chef de tentative de meurtre.


Le Comité P, la police des polices, a ouvert une enquête

Les faits se sont produits lundi vers 16H30. Pour une raison inconnue, une ressortissante philippine s'est disputée avec plusieurs passagers dans un bus circulant chaussée de Waterloo, à Uccle, qu'elle a agressés avec un couteau. Deux personnes ont été blessées. La femme est ensuite descendue du bus et a blessé une troisième personne. Les trois victimes ont été légèrement blessées et emmenées à l'hôpital, dont elles sont depuis ressorties. La police locale s'est rendue sur les lieux et a tenté de la maîtriser. Des policiers ont ouvert le feu car elle refusait d'obéir à leurs injonctions. La femme a été touchée au bras et au torse mais ses jours ne sont pas en danger. On ignore la raison de ces agressions mais, d'après le parquet de Bruxelles, il n'est pas question d'un acte terroriste mais plutôt du geste d'une personne souffrant de problèmes psychologiques. La suspecte n'a pas encore pu être entendue en raison de son état médical. Le juge d'instruction en charge du dossier pourrait prolonger sa privation de liberté de 24 heures ou décerner un mandat d'arrêt par défaut. Le Comité P a, pour sa part, ouvert une enquête afin de déterminer si l'usage de leur arme de service par les forces de l'ordre était légitime dans ces circonstances.


 

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