En ce moment
 
 

Présence policière et militaire, grands événements, circulation du métro: TOUT ce qui change en passant d'un niveau 4 à 3 à Bruxelles

Présence policière et militaire, grands événements, circulation du métro: TOUT ce qui change en passant d'un niveau 4 à 3 à Bruxelles
 
menace terroriste sur Bruxelles, Bruxelles
 

Le niveau d'alerte terroriste est aujourd'hui évalué au niveau 3 pour l'ensemble du territoire belge, ce qui signifie que la menace est "possible et vraisemblable", reste "sérieuse", mais que son caractère "imminent" s'est estompé. A l'issue d'une réunion du Conseil National de Sécurité, le premier ministre Charles Michel s'est exprimé.

L'Organe belge de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) a abaissé jeudi d'un cran, à 3 sur une échelle de 4, le niveau de la menace terroriste à Bruxelles, après cinq jours au niveau maximal, a annoncé le Centre de crise du gouvernement belge. Le premier ministre s'est exprimé à l'issue d'une réunion du Conseil National de Sécurité. Il a expliqué que la menace restait sérieuse, mais que "le caractère imminent, selon les différentes indications, n’est plus présent de la même manière". Le niveau 3 reste toutefois un niveau sérieux, "qui justifie le maintien ou la prise de mesures adaptées".

Le premier ministre a détaillé les conséquences de ces mesures, en trois points :

1. Le centre de crise propose de maintenir une présence policière et militaire, une présence qui va être "adaptée, mais de manière progressive".

2. Des décisions avaient été prises concernant les grands événements rassemblant beaucoup de monde. "Nous sommes dans une situation, par un niveau 3 général, où la proposition du centre de crise que nous validons est une analyse au cas par cas". (Cas de figure possible: report, maintien avec une série de mesures particulières de sécurité, annulation)

3. La réouverture progressive du métro avait été décidée, le métro sera rouvert totalement à partir de demain (vendredi), 6 heures du matin avec le maintien de "mesures adaptées sur l’ensemble du territoire".

Charles Michel a ajouté que la situation serait perpétuellement analysée, "afin d’être en mesure de réagir si cela s’avérait nécessaire".


 

Vos commentaires