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"Non élu, pas le bienvenu": des commerçants se déchaînent contre Yvan Mayeur (vidéo)

 
 

"Non élu, pas le bienvenu": de nombreux commerçants du piétonnier de Bruxelles ont placardé une affiche contre le bourgmestre Yvan Mayeur. Ils estiment que le piétonnier est responsable de leur perte de chiffre d'affaires. La situation devient même tendue entre commerçants. Le reportage de Sun Chim courrier et Pascal Noriega pour le RTL INFO 19H.

Yvan Mayeur, ou quand un bourgmestre devient persona non grata dans sa propre ville. Des affiches "Non élu, pas le bienvenu" fleurissent sur les boutiques du centre-ville de la capitale. Certains commerçants en veulent tellement à leur bourgmestre qu'ils distribuent des affichettes.
 
D'autres écrivent carrément leur ras-le-bol sur leur porte. "À partir du moment où, après dix mois d'expérience, on voit que c'est une catastrophe et qu'on ne change rien, que le collège n'est pas sensibilisé au fait que les commerçants vont perdre leurs commerces, que des emplois sont sacrifiés, que le chômage augmente, que tout s'écroule pour nous, parce que perdre son commerce c'est terrible", confie Alain Berlimblau, président du groupement des commerçants.


"Personnellement je ne suis pas pour stigmatiser un visage"

Yvan Mayeur et le piétonnier sont des sujets sensibles, au point d'affecter les relations entre les commerçants eux-mêmes. "Ça crée des tensions, parce que tout le monde veut qu'on se rallie à une même idée, et il n'y a peut-être pas qu'une bonne idée. Personnellement je ne suis pas pour stigmatiser un visage", explique Marchal, une commerçante. Il y a encore quelques commerçants qui, sans soutenir le bourgmestre, refusent de s'attaquer à lui personnellement. "Je pense que la détresse des gens est vraiment importante, et je crois que les gens ont besoin de se sentir utiles, et de faire comme ça une espèce de révolution. Il faut faire des choses, mais en tout cas pas en faire des affiches avec la tête de quelqu'un. Il faut trouver de vraies solutions", ajoute Marchal.

En tout cas, la pression s'intensifie sur le bourgmestre, avec en plus une pétition en ligne pour réclamer sa démission. Jusqu'ici, elle a récolté plus de 6.400 signatures. De son côté, Yvan Mayeur n'a pas répondu à nos appels…


 

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