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Le drame familial de Genappe plonge un quartier dans l'effroi: "On est choqué, c’était un petit garçon gentil, sympa, vivant"

 
 

A Genappe, c’est tout un quartier qui est sous le choc. Hier, un petit garçon de 10 ans y est décédé. Sa sœur a été blessée. Les deux enfants auraient été empoisonnés par leur mère qui a ensuite tenté de se suicider.

L’annonce de la mort du petit garçon de 10 ans et la tombée de sa sœur de 12 ans dans le coma a plongé dans l’effroi le quartier de la cressonnière à Genappe.


"On est vraiment choqués ma femme et moi"

Alain vit en face de la maison où se sont déroulés les faits hier midi. Pour une raison encore inexpliquée, une mère de famille aurait empoissonné ses deux enfants.

"On les connaissait tous les trois", explique le voisin. "On est vraiment choqués ma femme et moi. C’est malheureux parce que c’était un petit garçon très gentil, très sympa, il était vivant."


Une maman très discrète

La mère, âgée entre 38 et 40 ans, s’était installée dans cette maison il y a un an et demi. Dans le quartier, elle était très discrète. Selon le voisinage, sa situation était difficile.

"C’est bien de ne pas toujours juger les gens et regarder ce qu’il se passe chez eux, mais c’est sûr qu’être isolée comme ça, de ne voir personne et de ne parler à personne... Je pense que psychologiquement elle devait avoir un gros problème", pense une autre dame du quartier.


La maman pas encore en état d'être interrogée 

A l’heure actuelle, la maman n’a pas encore pu être auditionnée. Son état de santé ne le permet pas suite à sa tentative de suicide qui aurait suivi l’empoisonnement des enfants.

A l’école Saint-Jean, où étaient scolarisés Joackin et Mégane jusqu’à la mi-janvier, l’émotion est forte. Pour des raisons familiales, ont précisé les représentants du pouvoir organisateur et le bourgmestre de Genappe Gérard Couronné, les deux enfants ont quitté l'école Saint-Jean à partir du 18 janvier et ont été inscrits à l'athénée royal de Nivelles.


Une écoute mise en place pour élèves et enseignants à Saint-Jean

"Depuis ce matin, nous avons deux personnes membres du PMS et des personnes de l’équipe mobile qui sont là pour mettre en place une écoute autant auprès des élèves que des enseignants et des accueillants", explique Cédric Valentin, président du pouvoir organisateur de l’école Saint-Jean.

Une lettre sera distribuée lundi après-midi aux parents des élèves de l’école Saint-Jean, pour unifier la communication alors que certaines informations, parfois erronées, circulent sur les réseaux sociaux. Ce courrier annoncera aussi l'ouverture dans l'école, jusqu'à la fin de cette semaine, d'un espace d'écoute pour les enfants et les parents.     

Cet après-midi, le corps du petit Joackin sera autopsié pour confirmer l’hypothèse de la mort par empoisonnement. 


 

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