À Nivelles, les façades d'une quarantaine de maisons du centre-ville ont été taguées le week-end dernier. Les propriétaires ont bien sûr porté plainte et une enquête a été ouverte. Olivier Pierre et Benjamin Van Kelst sont allés se rendre compte des dégâts pour le RTL info 13h.
Le charme du centre-ville de Nivelles en a pris un coup ce week-end. C'est à chaque fois 3 ou 4 lettres qui ont été taguées sur les façades de la ville, comme les balafres laissées sur les murs par un ou des tagueurs dans la nuit de samedi à dimanche. Un quarantaine de façades ont été ciblées.
"On rencontre régulièrement des tags à gauche à droite. Dans une ville, c'est commun…, explique Pascal Neyman, chef de corps de la zone de police Nivelles Genappes. Mais en rencontrer autant, sur tout un parcours, on voit très bien que c'est une bande qui s'est amusée".
Les tags ont été réalisés dans une dizaine de rues du centre de Nivelles, où les façades sont parfois multicentenaires.
"Les propriétaires passent leur temps à restaurer les bâtiments pour garder ce cachet et améliorer la qualité de vie de tout le monde. Dégrader ça de cette manière, c'est vraiment inacceptable", s'offusque l'un d'eux.
"Une tag n'est pas bénin"
Des plaintes ont été déposées par les propriétaires. C'est la condition obligatoire pour permettre l'intervention de la commune, mais surtout à l'enquête qui vise à retrouver les auteurs.
"Un tag n'est pas bénin car il crée un sentiment d'insécurité. Mais d'autre part, c'est aussi une sorte de provocation de certains. Donc on ne veut pas jouer à ce jeu-là donc on veut y mettre fin le plus vite possible", prévient Pascal Neyman.
Il y a 5 ans à Nivelles, 3 tagueurs avaient déjà été arrêtés, condamnés à une amende et au remboursement des frais de nettoyage
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