A l'arrière de leur maison, un mur d'un hauteur de 4 mètres se construit actuellement, pour lutter contre le (futur) bruit du RER. Edward et Betsy, retraité habitant à deux pas de la gare de Rixensart, font tout ce qu'ils peuvent pour en limiter la hauteur.
L'histoire d'Edward et son épouse Betsy n'est pas commune. Ce couple de Rixensart habite depuis le début des années 80 à quelques pas seulement de la gare. Et depuis quelques mois, les travaux du RER leur font vivre un véritable enfer. Outre le balai des véhicules de chantier, c'est un mur de béton qui désespère ces retraités.
Un mur anti-bruit de 4 mètres de haut leur cacherait la lumière du jour. "Avoir de la lumière chez soi, c'est quelque chose de vital. Ce que nous demandons, c'est que le mur qui est en train d'être érigé reste à une hauteur convenable et supportable pour nous, soit 2 mètres, et non 4 mètres. Cela nous permettrait d'avoir de la lumière et de finir notre existence dans des conditions décentes", a-t-il confié à Julien Léger, pour BEL-RTL.
"Comme un étouffement"
Handicapée moteur, la femme d'Edward ne peut rester debout plus de 5 minutes. Si ce mur est construit jusqu'au bout, elle aurait un paysage bien triste en regardant par la fenêtre. "Ça produit chez moi comme un étouffement. J'ai l'impression qu'il se rapproche, qu'il va m'enfermer dans ma maison définitivement", a expliqué Betsy.
Le couple s'est lancé dans un parcours du combattant administratif. Ils espérèrent une réponse d'Infrabel. Ils souhaitent que le mur reste d'une hauteur de 2 mètres jusqu'à l'arrivée effective du RER, dans quelques années.
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