Quatre jours après la découverte d'un possible débris du vol MH370, actuellement analysé à Toulouse, Nicolas a réalisé que les objets qu'il avait trouvés il y a trois mois pouvaient provenir du Boeing 777.
Nicolas Ferrier est responsable du nettoyage des plages de La Réunion. En mai dernier, alors qu'il fait son travail comme d'habitude, l'homme découvre un siège et deux valises échouées sur la plage. Une trouvaille qui n'a rien d'inédite, puisqu'il trouve souvent des déchets. "Ce n'est que mercredi que je me suis rendu compte de ce que ça aurait pu être", explique-t-il à un journaliste du Telegraph. "Ils provenaient probablement de cet avion, le vol MH370", ajoute-t-il.
Mais qu'a-t-il fait des objets? Voilà la question que tout le monde s'est posée lorsque Nicolas a annoncé, samedi, qu'il avait peut-être trouvé des débris du vol MH370. "Je les ai brûlés. C’est mon travail, je collecte les ordures et je les brûle", précise-t-il. "J’ai dû ramasser beaucoup de choses qui provenaient de l’avion et les brûler sans réaliser", ajoute-t-il, au grand dam des enquêteurs.
Réunion à Paris entre responsables français et malaisiens
Cinq jours après la découverte d'un fragment d'aile de Boeing 777 à La Réunion, juge, gendarmes et experts aéronautiques français et malaisiens se sont réunis lundi à Paris afin de coordonner leur action dans l'enquête sur la disparition du vol MH370.
Ils devaient faire le point sur la découverte de ce morceau d'aile d'avion appelé flaperon, qui sera analysé à partir de mercredi après-midi dans un laboratoire militaire à Balma (banlieue de Toulouse), et des morceaux d'une valise, expertisée dans un laboratoire de région parisienne. Ils devaient également évoquer les modalités de coopération judiciaire. La justice française s'est en effet saisie de l'affaire car quatre des victimes sont françaises.
Ces prochaines analyses pourraient déterminer s'il s'agit d'un morceau du Boeing 777 du vol MH370, disparu mystérieusement le 8 mars 2014 avec 239 personnes (dont 153 Chinois) à bord.
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