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Vision apocalyptique: nos envoyés spéciaux découvrent une ville dévastée par les terroristes de l'Etat islamique (vidéo)

 
Nos journalistes en Syrie
 

Suite des reportages de nos envoyés spéciaux Jean-Pierre Martin et Denis Caudron en Irak et en Syrie. Cette fois, ils nous emmènent à Sinjar, le berceau de la minorité yézidie, persécutée par les terroristes de l'Etat islamique. Cette ville a été libérée le 13 novembre, le jour des attentats de Paris. Elle est complètement dévastée.

Des hommes qui appartiennent à une unité d'élite des Peshmergas, les combattants kurdes irakiens qui luttent sur le terrain contre les jihadistes, ont assuré la sécurité de nos envoyés spéciaux pour entrer dans la ville de Sinjar, en Irak. Pour atteindre ses objectifs, l'équipe a longé d'un côté la frontière syrienne, de l'autre les territoires encore aux mains de Daesh. "La route est dangereuse. Nous traversons des territoires entièrement détruits. Et puis, au bout d'une vingtaine de kilomètres, nous entrons dans Sinjar", a confié notre journaliste Jean-Pierre Martin.

A leur arrivée, c'est une vision apocalyptique qui les attend. Tout est rasé. Il n'y a plus personne sauf des combattants kurdes. "Pendant 15 mois, l'organisation terroriste Etat islamique a régné sur Sinjar. Cette ville a été livrée à des crimes de masse. Massacres systématiques, enlèvements de femmes et enfants", a ajouté Jean-Pierre Martin.


"Daesh ce sont les ennemis du monde, les ennemis des musulmans"

Avec l'appui des bombardements aériens de la coalition, les combattants kurdes ont repris Sinjar le 13 novembre 2015. A l'heure actuelle, Daesh a été repoussé à quelque 7 kilomètres de la ville. "Daesh ce sont les ennemis du monde. Ce sont les ennemis des musulmans. C'est ici qu'il faut les vaincre, sinon ils iront partout en Europe et feront ce qu'ils ont fait à Paris", a déclaré Zajm Ali Omar Osman Na Nakali, général Peshmerga.

A Sinjar, les jihadistes ont pris la fuite via un réseau sophistiqué de tunnels creusés sous les maisons.

La veille du tournage, les jihadistes ont envoyé un camion piégé sur Sinjar. La stratégie reste la même: semer la terreur, comme ils l'ont fait à l'encontre de la population yézédie. Ceux qui ont survécu aux massacres sont dissminés un peu partout en Europe ou dans des camps situés dans le nord du Kurdistan irakien.


 

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