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Samsung (re)lance finalement son smartphone pliable cette semaine

Samsung (re)lance finalement son smartphone pliable cette semaine
© RTL INFO
 
 

Après des mois de peaufinage suite à un lancement complètement raté, le géant sud-coréen est visiblement prêt...

Le géant sud-coréen Samsung a annoncé jeudi que son tout nouveau modèle de smartphone pliable serait disponible à partir de vendredi en Corée du Sud, quatre mois après le très embarrassant report de son lancement du fait de problèmes d'écrans. Nous avions pu le tester à l'époque (relire nos impressions). 

Le premier fabricant mondial de smartphones a mis près de huit ans à développer son Galaxy Fold, mais il a dû se résoudre fin avril à reporter ce lancement après le signalement par les premiers testeurs de bris de cet écran pliable, seulement quelques jours d'utilisation.

Confrontée à une baisse de son bénéfice en raison du ralentissement du marché et de la concurrence de plus en plus forte des fabricants chinois, la firme sud-coréenne comptait beaucoup sur le lancement de cet appareil à 2.000 dollars pour relancer la demande.

Le report de sa mise sur le marché fut donc un grave revers pour un groupe qui a fait de l'excellence et de l'innovation technologique sa marque de fabrique, d'autant qu'il survenait trois ans après l'humiliant rappel mondial du Galaxy Note 7 en raison d'un problème de batteries prenant feu.

Après des mois à peaufiner le Galaxy Fold, qui peut fonctionner avec le tout nouveau réseau de 5G, l'internet mobile ultra-rapide, Samsung a annoncé que son smartphone serait disponible vendredi en Corée du Sud, puis dans plusieurs marchés soigneusement choisis, et notamment aux Etats-Unis et en France.

Le Galaxy Fold a été promu comme le "premier smartphone pliable au monde", alors que les concurrents de Samsung comme Huawei se sont eux aussi lancés dans la course à l'écran pliable.

Outre la déconvenue du Galaxy Note 7, Samsung doit composer avec les retombées du retentissant scandale de corruption qui avait entraîné la destitution de l'ex-présidente Park Geun-hye. Le vice-président de Samsung Electronics et héritier du groupe Lee Jae-yong doit être rejugé dans cette affaire.

Le géant technologique est en outre une victime collatérale de la brouille entre Séoul et Tokyo, qui est liée aux contentieux historiques entre les deux alliés de Washington et menace le marché mondial des technologies, d'après les analystes.

Le Japon a imposé en juillet des restrictions sur les exportations en Corée du Sud de produits chimiques essentiels à la fabrication des puces et écrans de smartphones qui sont vendus entre autres par Samsung, leader mondial.


 

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