En ce moment
 
 

Le Taj Mahal va rouvrir mercredi, l'Inde allège les restrictions sanitaires

Le Taj Mahal va rouvrir mercredi, l'Inde allège les restrictions sanitaires
Des touristes visitent le Taj Mahal à Agra, le 11 mars 2021Pawan SHARMA
 
 

Le Taj Mahal, la plus grande attraction touristique d'Inde, va rouvrir ses portes mercredi, a annoncé lundi le gouvernement, deux mois après sa fermeture à cause d'une flambée meurtrière de contaminations au Covid-19 dans le pays.

Le nombre de contaminations et de décès liés au coronavirus dans la nation de 1,3 milliard de personnes ont atteint des records en avril et en mai, poussant les autorités à imposer des confinements et d'autres restrictions pour freiner la dissémination de la maladie.

Les contaminations ont baissé ces dernières semaines. Les grandes villes, dont la capitale New Delhi et le centre financier de Bombay, ont commencé à lever les restrictions de déplacement et d'activités.

Comptant parmi les sept nouvelles merveilles du monde, le Taj Mahal avait été fermé en mars 2020, lorsque l'Inde avait imposé un des confinements les plus stricts de la planète au début de la pandémie. Il avait rouvert en septembre 2020 à un nombre de visiteurs restreint, avant de fermer à nouveau mi-avril.

Edifié au XVIIe siècle dans le nord de l'Inde, à Agra (environ 180 km au sud de New Delhi), dans l'Etat d'Uttar Pradesh durement touché par la dernière vague de contaminations et de décès, ce mausolée de marbre blanc est le monument le plus visité du pays avec sept millions de visiteurs annuels.

Joyau architectural de l'art indo-islamique, il a été construit par l'empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse préférée, Mumtaz Mahal, morte en 1631, et figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.

Au nom des précautions contre le Covid-19, les visiteurs ne seront pas autorisés à toucher le marble brillant du mausolée, a expliqué un fonctionnaire de l'Inspection archéologique d'Inde.

"Toutes les précautions nécessaires contre le Covid ont été prises", a-t-il assuré à l'AFP.


 

Vos commentaires