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La journée de Trump: mise en garde à l'Iran, bataille sur les nominations

La journée de Trump: mise en garde à l'Iran, bataille sur les nominations
Donald Trump et sa fille Ivanka avant de monter à bord d'un hélicoptère pour se rendre sur la base aérienne de Dover, dans le Delaware (est), pour accueillir la dépouille du premier soldat américainNICHOLAS KAMM
 
 

Le président américain Donald Trump a lancé une "mise en garde" mercredi à l'Iran, rendu hommage à un soldat tué au Yémen, et obtenu la validation de son chef de la diplomatie par le Sénat, où les démocrates entendent ralentir voire bloquer d'autres nominations.

Voici quelques faits marquants de sa journée.

Mise en garde

L'administration de Donald Trump a adressé mercredi une "mise en garde" à l'Iran dont elle a dénoncé "le comportement déstabilisateur" au Moyen-Orient, citant en particulier le récent tir de missile mené par Téhéran.

"A partir d'aujourd'hui, nous mettons officiellement l'Iran en garde", a déclaré lors du point de presse quotidien de la Maison Blanche Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de M. Trump et ancien chef du renseignement militaire américain, sans autres précisions sur la signification de cet avertissement.

Avec Ivanka

Donald Trump a surpris tout le monde quand il a quitté la Maison Blanche en début d'après-midi pour monter dans l'hélicoptère présidentiel sans dire où il allait.

Mais ses services ont peu après expliqué qu'il se rendait sur la base aérienne de Dover, dans le Delaware (est), pour accueillir la dépouille du premier soldat américain tué sous sa présidence, lors d'une opération commando au Yémen.

En l'absence de sa femme Melania, restée à New York, il a participé à cette cérémonie en compagnie de sa fille Ivanka.

Diplomate en chef confirmé

Le Sénat a confirmé l'ex-PDG d'ExxonMobil Rex Tillerson à la tête de chef de la diplomatie américaine et le nouveau secrétaire d'Etat a prêté serment dans la foulée.

Mais il arrive dans un département d'Etat en quasi rébellion contre Donald Trump.

Son ministère est secoué par une fronde de diplomates et de fonctionnaires. Le département d'Etat a en effet entre les mains depuis mardi un mémorandum signé par "environ un millier" de cadres contestataires, selon un diplomate.

Ministre en difficulté

Les choses sont mal engagées en revanche pour la candidate au poste de ministre de l'Education, Betsy DeVos: elle a été si peu convaincante lors de ses auditions que deux sénatrices républicaines ont annoncé qu'elles ne voteraient pas pour elle, ouvrant la voie à une éventuelle égalité à 50 voix favorables et 50 voix contre.

Le vice-président Mike Pence serait alors appelé à faire basculer le vote.

"L'option nucléaire"

La bataille entre républicains et démocrates sur les nominations va aussi concerner celle du nouveau juge à la Cour suprême retenu par Donald Trump, Neil Gorsuch.

Le leader de la minorité démocrate au Sénat Chuck Schumer a prévenu qu'il insisterait pour que le nouveau juge soit confirmé avec une supermajorité de 60 votes de sénateurs sur 100, ce qui obligerait les républicains à convaincre au moins huit démocrates.

En cas de blocage, les républicains pourraient aussi changer les règles pour pousser leur candidat à travers une majorité simple, "l'option nucléaire" comme est surnommée cette éventualité, que Donald Trump a encouragée.

Un seul tweet

Donald Trump n'a tweeté qu'une seule fois mercredi matin, au sujet de son très controversé décret qui ferme temporairement les frontières des Etats-Unis aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane.

"Tout le monde discute pour savoir si c'est une INTERDICTION ou non (des musulmans aux Etats-Unis, NDLR). Appelez ça comme vous voulez, c'est fait pour laisser les gens méchants (et mal intentionnés) en dehors de notre pays!", a-t-il écrit sur le réseau social qu'il utilise souvent à l'aube.

Ce décret n'est pas du tout du goût du patron de l'ONU, Antonio Guterres, qui a appelé à son retrait.


 

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