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La Belgique ne lâche pas l'Afghanistan: 9 millions € versés à l'armée pour lutter contre les talibans

La Belgique ne lâche pas l'Afghanistan: 9 millions € versés à l'armée pour lutter contre les talibans
 
 

Le conseil des ministres a approuvé vendredi le versement d'un montant de 9,4 millions de dollars (un peu plus de neuf millions d'euros) comme contribution de la Belgique au fonds d'affectation spéciale ("trust fund") pour l'armée afghane pour l'année 2019, a-t-on appris de source gouvernementale.

Cette somme, provenant du budget du Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères, servira principalement à l'entretien des équipements de l'armée nationale afghane (ANA). Elle pourra toutefois être considérée comme "une dépense de défense" telle que comptabilisée par l'Otan pour mesurer l'effort de défense de ses Etats membres, incités à atteindre les 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) d'ici 2024.

Le Conseil des ministres a marqué son accord sur la contribution belge, sur proposition de la Première ministre Sophie Wilmès et du ministre de la Défense, Didier Reynders, a précisé le gouvernement dans un communiqué - sans en révéler le montant.

Cet "ANA trust fund", créé en 2007, vise à soutenir l'armée afghane, tant en termes de formation que d'équipement. Les contributions proviennent des 29 alliés de l'Otan, de douze pays partenaires et du gouvernement afghan lui-même. Lors du sommet de l'Otan de juillet dernier, les chefs d'État et de gouvernement alliés avaient décidé de maintenir un soutien à l'ANA jusqu'en 2024.

Le montant pour 2019 - 9,4 millions de dollars - est le même qu'en 2018, après trois années (de 2015 à 2017) au cours desquelles il s'était élevé à 14,9 millions de dollars.

Cette contribution s'ajoute à l'effort militaire que la Belgique fait toujours en Afghanistan, dans le cadre de la mission "Resolute Support" (RSM) de l'Otan, qui vise à la formation des forces de sécurité locales. Actuellement, quelque 90 militaires belges sont présents à Kaboul, la capitale, mais surtout à Mazar-i-Sharif, dans le nord du pays, pour y accomplir des missions d'instruction et de sécurité.


 

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