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L'oncle et la grand-mère du terroriste de Christchurch se confient à la télévision: "Nous sommes sidérés"

L'oncle et la grand-mère du terroriste de Christchurch se confient à la télévision: "Nous sommes sidérés"
 
 

Un cinquantième mort a été découvert lorsque les corps ont été enlevés des mosquées. Les autorités précisent aujourd'hui le déroulement de l'attaque. La police est intervenue 6 minutes après les premiers appels au secours.

C’est en regardant les informations à la télévisons que Marie a découvert ce qu’avait fait Brenton Tarrant, son petit-fils. "Nous sommes sidérés, nous ne savons pas quoi penser", confie Marie Fitzgerald, grand-mère de Brenton Tarrant.

Effondrée, Brisée… elle dit l’a vu changer avec les années. "Ce n'est qu'à partir du moment où il a voyagé à l'étranger je pense que ce garçon a changé", ajoute Marie Fitzgerald. "Ce qu’il a fait, ce n’est pas normal. C’est irréparable", déclare Terry, l'oncle du terroriste.

Brenton Tarrant, 28 ans, extrémiste, fasciste autoproclamé, est inculpé pour avoir tué 50 fidèles en plein prière. Un massacre qu’il a filmé et diffusé en direct sur Facebook. 17 minutes partagées des millions de fois sur plusieurs plateformes, comme Twitter et Youtube. "Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retirer ou obtenir que soient retirées certaines des images qui ont circulé dans la foulée de cette attaque terroriste. Mais au final, c’est à ces plateformes qu’il appartient de soutenir et de faciliter leur retrait", a réagi Jacinda Ardern, première ministre néo-zélandaise.


L'enquête se poursuit

Facebook indique avoir retiré 1,5 millions de vidéos de l’attaque au cours des dernières 24h. En plus de ces images, le tireur a envoyé un manifeste à une trentaine de personnes.. 9 minutes avant l’attaque. "Il n'incluait pas de lieu, il n'incluait pas de détails spécifiques. Mais je vous assure que s’il avait fourni des détails sur lesquels nous pouvions agir immédiatement, nous l’aurions fait", a encore indiqué Jacinda Ardern.

L’enquête se poursuit, notamment pour savoir si le tireur avait des complices.

Pendant ce temps, les Néo-Zélandais se recueillent et rendent hommage aux victimes.


 

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