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Jean-Claude Juncker en visite à Saint-Vith raconte une anecdote étonnante: "Le Luxembourg était prêt à accepter 53 réfugiés, mais…"

Jean-Claude Juncker en visite à Saint-Vith raconte une anecdote étonnante: "Le Luxembourg était prêt à accepter 53 réfugiés, mais…"
 
 

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker était à Saint-Vith, mardi soir, à l'occasion de la fête de la Communauté germanophone. Près de 600 citoyens avaient fait le déplacement et plusieurs d'entre eux ont eu l'occasion de poser leurs questions au Luxembourgeois.

De très nombreux sujets comme la crise des migrants, la solidarité des différents états, le Brexit, le CETA ou encore le péage routier allemand ont été abordés. Alors que la crise des migrants a fait l'objet de plusieurs questions, le président de la Commission européenne a regretté que la majorité des réfugiés souhaite aller en Allemagne. "L'Europe doit les accueillir, mais les réfugiés doivent être prêts à aller là où on leur a fait de la place."

Jean-Claude Juncker a alors cité un exemple. "Le Luxembourg était prêt à accepter 53 réfugiés qui étaient arrivés en Grèce. Au moment de prendre l'avion vers le Luxembourg, personne n'était volontaire", a regretté M. Juncker avant d'ajouter: "Quand on leur a expliqué que le Luxembourg était frontalier avec l'Allemagne, alors l'avion était immédiatement rempli."


Pour le CETA

Interrogé au sujet du CETA, Jean-Claude Juncker a, par exemple, rappelé que de nombreux traités avaient été signés avec d'autres pays comme le Vietnam, sans que cela ne pose question. "Ce traité avec le Canada va générer des emplois et de la croissance", a assuré le président de la Commission qui a ajouté que "les Européens doivent défendre leurs industries et leur sidérurgie, comme les Américains par exemple le font".


Pour une armée européenne

Par ailleurs, M. Juncker s'est aussi positionné en faveur d'une armée européenne. "Les Américains ne sont plus prêts à défendre l'Europe", a ajouté le président.


Trump? "J’espère qu’il ne pensait pas tout ce qu’il a dit"

Interrogé par un participant quant à l'élection de Donald Trump en tant que président des Etats-Unis, Jean-Claude Juncker a indiqué "qu'il ne faut pas en avoir peur. La peur est mauvaise conseillère. J'espère qu'il ne pensait pas sérieusement tout ce qu'il a dit durant la campagne électorale", ajoutant que "le Luxembourg n'avait pas peur de pays plus grands que lui".


Le PTB lui a remis un bulletin nul

Alors qu'Oliver Paasch, le ministre-président germanophone a abordé le sujet de la politique d'austérité, M. Juncker a insisté sur le fait que l'Europe soutient des programmes sociaux, notamment en Grèce, puisque le pays a reçu des aides pour un montant de 35 millions d'euros.

De nombreux participants à ce débat citoyens se sont montrés plutôt critiques envers cette Europe qu'ils n'estiment pas assez sociale. Des étudiants membres du PTB ont remis un bulletin nul, à tous les plans, au président.


 

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