Le directeur de l'hôpital Kamel Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, a été grièvement blessé dans la nuit de samedi à dimanche après une attaque de drone sur l'établissement, et onze Gazaouis ont été tués dans des frappes israéliennes, a indiqué la Défense civile du territoire palestinien.
L'hôpital Kamel Adwan est l'un des derniers à encore partiellement fonctionner dans le territoire palestinien en proie à une grave crise humanitaire.
Hossam Abou Safiyeh a été blessé au dos et à la cuisse par des fragments de métal après une attaque sur le complexe hospitalier, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
Après avoir perdu beaucoup de sang, le médecin est désormais dans un état "stable", a rapporté M. Bassal, qui a précisé que des bombes avaient été lâchées par un drone israélien sur plusieurs parties de l'hôpital situé à Beit Lahia, dans l'extrême nord du territoire.
Les équipes de cet hôpital ont rapporté plusieurs frappes sur l' établissement ces derniers jours, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) se disant "profondément préoccupée" par la situation de 80 patients, dont huit en soins intensifs, et du personnel.
Le nord du territoire palestinien est le théâtre d'une offensive d'ampleur, lancée le 6 octobre par l'armée israélienne qui dit vouloir empêcher le mouvement d'y reconstituer ses forces.
Dimanche matin, la Défense civile a aussi annoncé 11 morts, "dont des enfants", dans deux frappes aériennes sur des camps de réfugiés, al-Bureij et al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, et des tirs d'artillerie à Beit Lahia.
Des témoins ont également rapporté à l'AFP d'intenses tirs d'artillerie dans la zone d'al-Mawasi (sud).
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