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Élections américaines: pourquoi Donald Trump s'en prend aux votes par correspondance?

Élections américaines: pourquoi Donald Trump s'en prend aux votes par correspondance?
 
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Donald Trump a accusé dans la nuit de mardi à mercredi les démocrates d'essayer de "voler" la présidentielle américaine, avant de revendiquer sa victoire malgré un décompte toujours en cours. Évoquant une "fraude" sans livrer aucun élément concret, il a assuré vouloir saisir la Cour Suprême des États-Unis, sans préciser sur quel motif. Pourquoi ? Le vote par correspondance (via la poste), qui a atteint un niveau record avec près de 100 millions de voix, risque de retarder le dépouillement. Les bulletins pouvant arriver dans les jours suivant le scrutin dans plusieurs États.

Une Cour Suprême très "rouge"

Ces votes devraient être en majorité acquis à la cause de Joe Biden car les démocrates, plus craintifs du Covid-19, ont préféré choisir le vote par correspondance plutôt que de se rendre dans les urnes. En saisissant la Cour Suprême, Donald Trump souhaite figer les élections et invalider ces votes "bleus" se laissant une chance de gagner devant la justice. Précision de taille: neuf juges siègent à la Cour Suprême des États-Unis dont six d’entre eux sont conservateurs et donc acquis à la cause de Donald Trump. Trois des juges ont d’ailleurs été nommés durant le mandat Trump.

Débarrassons-nous de ces bulletins

Par le passé, Donald Trump a régulièrement affirmé que les élections dans lesquelles il était engagé étaient "truquées", notamment lorsqu'il était en mauvaise posture dans les sondages. Tout l'été, Donald Trump a semé le doute sur la validité de l'élection, mise à mal selon lui par l'importance du vote par correspondance. Ce sera le scrutin "le plus truqué de l'histoire des Etats-Unis", avait-il dit. A la traîne dans les sondages derrière Joe Biden en septembre, il avait appelé à une annulation des bulletins envoyés par la poste: "Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique".

Le même jour, il avait refusé de s'engager à garantir une transmission sans violence du pouvoir. "Il va falloir que nous voyions ce qui se passe", déclarait-il depuis la Maison Blanche.

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