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Des camps et prisons pourraient être laissés sans surveillance en Syrie: "On n'est pas à l'abri d'une phase de chaos"

Des camps et prisons pourraient être laissés sans surveillance en Syrie: "On n'est pas à l'abri d'une phase de chaos"
 
 

Les camps de djihadistes qui sont basés dans la région kurde victime d’une invasion turque pourraient être laissés sans surveillance. Cela libérerait des centaines de terroristes potentiels dans la nature. La Belgique et les autres pays européens sont très inquiets.

Selon l’organe de coordination pour l’analyse de la menace, une cinquantaine de djihadistes belges sont présents sur place. 20 hommes et 35 femmes. Au fil des heures, l’instabilité inquiète de plus en plus les pays européens. L’offensive turque pourrait permettre aux terroristes potentiels de s’évader des camps ou des prisons.

"On n'est pas à l’abri d’une phase de chaos ou de déstabilisation qui pourrait mener à davantage d’évasions", analyse Didier Leroy, chercheur à l’Institut royal supérieur de la défense. "Néanmoins, d’un point de vue politique, l’acteur turc, dans son ensemble, n’a aucun intérêt à entacher son image vis-à-vis de la communauté internationale".

"Vous ne pouvez pas exclure ce risque"

Un scénario possible. Les américains viennent d’ailleurs de récupérer 2 hauts responsables de l’Etat Islamique. Ils ont été placés en détention militaire. "Vous ne pouvez pas exclure ce risque", explique Pieter De Crem, ministre de l’Intérieur démissionnaire. "Les troupes françaises et britanniques veilleront à ce qu’ils restent dans ces camps, dans l’attente de leur procès là-bas."

Si la situation en Syrie préoccupe, mais le ministre de la justice Koen Geens, en visite ce matin dans une prison, ne fait aucun commentaire.

Une seule certitude, la seule porte de sortie pour ces djihadistes est la Turquie. Et tous les acteurs sont d’accord pour dire qu’il leur serait très compliqué de rejoindre l’Europe de manière clandestine.


 

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