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Coronavirus - BILAN MONDIAL: taux d'infection au plus bas en Allemagne, la Chine revoit ses chiffres de mortalité

Coronavirus - BILAN MONDIAL: taux d'infection au plus bas en Allemagne, la Chine revoit ses chiffres de mortalité
(c) AFP
 
CORONAVIRUS
 

La pandémie de Covid-19 a franchi jeudi un nouveau seuil, avec plus de 140.000 morts recensés dans le monde, et les pays occidentaux, particulièrement meurtris, soupçonnent la Chine d'avoir caché des informations sur l'origine du virus. Pour tenter de freiner la course du coronavirus, environ 4,4 milliards d'êtres humains, soit près de 57% de la population mondiale, sont actuellement confinés, sous état d'urgence ou contraints par leurs autorités à rester chez eux. Et cela pèse lourdement sur l'économie mondiale.

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EUROPE

Arguant du ralentissement des admissions en soins intensifs et des hospitalisations, plusieurs pays européens ont commencé à élaborer leurs plans de déconfinement et même à assouplir quelques mesures.

En Allemagne, le très surveillé taux d'infection est pour la première fois descendu à moins de 1, alors que la première économie a annoncé lundi un allégement progressif de ses mesures de restrictions contre la pandémie. Elle compte rouvrir prochainement certains magasins et, à partir du 4 mai, écoles et lycées.

Mercredi, près de la moitié des écoliers du Danemark ont retrouvé leur classe. L'Autriche a rouvert mardi ses petits commerces non essentiels et l'Italie, deuxième pays le plus affecté au monde avec plus de 21.000 morts, a rouvert certaines boutiques.

En Espagne (plus de 19.000 morts), une partie des salariés ont repris le chemin du travail. Mais le confinement devrait être prolongé au-delà du 25 avril.

L'Italie ne rouvrira probablement pas ses écoles le mois prochain. Il est peu probable que l'Italie suive l'exemple de l'Allemagne et rouvre ses écoles au mois de mai, a déclaré vendredi la ministre de l'Éducation, Lucia Azzolina, lors d'une interview accordée au journal Corriere della Sera.
 

AMÉRIQUE

Aux États-Unis, on comptait près de 33.000 décès jeudi dans la soirée selon le comptage en temps réel de l'université Johns Hopkins. Donald Trump a estimé jeudi qu'il était temps de faire "redémarrer l'Amérique", mise en sommeil pour endiguer la pandémie de nouveau coronavirus, mais a laissé la main aux gouverneurs des 50 Etats. Le président américain a précisé que la réouverture du pays aurait lieu par étapes, "Etat par Etat" et sur la base de données "vérifiables" pour éviter une nouvelle vague de contaminations (Lire l'article complet sur la situation du coronavirus aux États-Unis)

New York, la capitale économique du pays, la plus touchée, restera confinée au moins encore un mois, a déjà fait savoir son gouverneur, inquiet d'un relâchement trop hâtif de la vigilance.

Au Brésil, où les hôpitaux sont au bord de la saturation, la crise sanitaire s'est doublée d'une crise politique: le président Jair Bolsonaro a limogé son populaire ministre de la Santé, avec lequel il était en désaccord total sur les moyens de faire face à la pandémie.

Equateur: cadavres égarés, la tragédie continue après la mort à Guayaquil

Darwin Castillo a littéralement perdu son père dans le chaos du Covid-19 à Guayaquil, une des villes les plus affectées d'Amérique latine. Il est allé en récupérer le corps dans une morgue bondée. Mais le sac mortuaire en contenait un autre. Plus de deux semaines ont passé. Cet ouvrier de 31 ans ne sait toujours pas où se trouve le cadavre, dans cette ville de la côte Pacifique, épicentre de la pandémie en Equateur. Il a fini par rapporter le cercueil au funérarium (Lire l'histoire complète)

ASIE

La Chine a annoncé vendredi près de 1.300 morts supplémentaires à Wuhan, épicentre d'une pandémie. Ceci survient dans un contexte où elle est soupçonnée d'avoir sous-estimé son bilan du coronavirus.

L'origine du coronavirus a fait l'objet d'intenses spéculations jeudi. "Nous menons une enquête exhaustive sur tout ce que nous pouvons apprendre sur la façon dont ce virus s'est propagé, a contaminé le monde", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. "Il y a manifestement des choses qui se sont passées qu'on ne sait pas", a embrayé le président français Emmanuel Macron, dans un entretien au Financial Times.

Le nouveau coronavirus est soupçonné d'être apparu dans un marché en plein air de Wuhan où des animaux exotiques étaient vendus vivants. D'origine animale et proche d'un virus présent chez des chauves-souris, il aurait pu s'y transmettre à l'Homme et muter. Mais selon le Washington Post, l'ambassade des Etats-Unis à Pékin avait alerté Washington il y a deux ans sur les mesures de sécurité insuffisantes dans un laboratoire local qui étudiait les coronavirus chez les chauves-souris. Un porte-parole de la diplomatie chinoise a balayé ces accusations. "De nombreux experts médicaux réputés dans le monde estiment que l'hypothèse d'une prétendue fuite n'a aucune base scientifique", a-t-il déclaré.

DANS L'ESPACE

Eux n'ont pas besoin d'être testés

Deux astronautes de la Nasa et un cosmonaute russe sont revenus sur Terre vendredi de la Station spatiale internationale (ISS) au moment où la planète fait face à la pandémie du coronavirus. La capsule avec à son bord Andrew Morgan, Jessica Meir et Oleg Skripotchka a atterri dans les steppes du Kazakhstan, selon l'agence spatiale russe Roskosmos. Il s'agit du premier retour sur Terre d'un équipage de l'ISS depuis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré en mars la pandémie globale du coronavirus.


 

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