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En France, l'homme vêtu d'un gilet jaune qui affirmait être porteur d'explosifs s'est rendu: le danger était réel

En France, l'homme vêtu d'un gilet jaune qui affirmait être porteur d'explosifs s'est rendu: le danger était réel
 
 

Un forcené vêtu d'un gilet jaune qui tenait une grenade à la main sur un parking de centre commercial à Angers, s'est rendu à la police vendredi soir. L'homme de 45 ans, connu des services de police et qui demandait que les "gilets jaunes" soient reçus à l'Élysée, s'est rendu vers 22H40 après plusieurs heures de négociations avec les policiers du RAID, a confirmé la préfecture de Maine-et-Loire. Tard dans la soirée, il a été confirmé que l'homme portait réellement une charge explosive et un dispositif de mise à feu.

L'alerte avait été donnée à 16H45 quand l'homme avait fait irruption dans une station de lavage automobile du centre commercial Espace Anjou, près d'un point de blocage tenu depuis une semaine par les "gilets jaunes". Muni de ce qui semblait être une grenade, peut-être lacrymogène, il revendiquait "que les gilets jaunes soient reçus à l'Élysée", avait précisé le procureur de la République d'Angers Yves Gambert.


"Il avait manifestement une expertise en matière d'explosifs"

Détenant des sacs, il avait parlé d'"explosifs" durant la négociation. Plusieurs hommes du RAID, une unité d'élite de la police française, se sont entretenus avec lui de vive voix, protégés par un bouclier balistique. Après plusieurs heures, le préfet de Maine-et-Loire est venu lui-même s'entretenir avec le quadragénaire. Lors des négociations, l'homme a exhibé un béret rouge de parachutiste et un drapeau tricolore, selon le préfet Bernard Gonzalez, qui a donné davantage de détails en fin de soirée.

"On s'est retrouvé confronté à un individu qui avait manifestement une expertise en matière d'explosifs", a-t-il ajouté, confirmant finalement que la danger était réel: l'homme "avait une charge d'explosifs autour du cou et un dispositif de mise à feu. Ce n'était pas factice".

Après reddition du forcené, le dispositif explosif a été remis pour expertise aux démineurs nantais et l'homme, domicilié en Maine-et-Loire, a été placé en garde à vue.

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