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Bilal Hadfi, un des kamikazes du Stade de France, habitait Forest

Bilal Hadfi, un des kamikazes du Stade de France, habitait Forest
 
 

Selon des informations de Télé Bruxelles, l'un des terroristes kamikazes des attentats de Paris habitait à Forest.

"Bilal Hadfi a bénéficié d’un logement social à la Ville de Bruxelles. Puis, il a déménagé à Forest en juillet", peut-on lire sur le site de la télévision locale bruxelloise. 

Toutefois, le média Het Laatste Nieuws indique, lui, que le kamikaze habitait Neder-Over-Hembeek (Bruxelles-Ville).

Bilal Hadfi, 20 ans, s'est fait sauter près du Stade de France, sans avoir pu pénétrer dans l'enceinte. Il était de nationalité française.

Le jeune homme, identifié dimanche, est français. Il est né le 22 janvier 1995. Bilal Hadfi se serait battu en Syrie avant de rejoindre la France, tout comme Ismaïl Mostefai. Selon le quotidien flamand Het Laatste Nieuws, le jeune homme, fan de football, s'est rapidement radicalisé.

LE POINT: qui sont les kamikazes des attentats de Paris

L'ombre de trois équipes coordonnées, sept jeunes kamikazes morts dont cinq déjà identifiés: ils ont semé la mort vendredi soir, tuant au moins 129 personnes et en blessant 352 autres dans des attaques à Paris et aux abords du Stade de France. Qui sont-ils?

Dans les rues de Paris

Brahim Abdeslam, 31 ans, de nationalité française mais résidant en Belgique, s'est fait exploser seul dans un restaurant boulevard Voltaire, blessant grièvement une personne.

Né le 30 juillet 1984, il fait partie d'une fratrie dans le viseur des enquêteurs, sur les traces de l'un de ses frères, Salah, qui pourrait être lui aussi un des kamikazes ou être en fuite.

La justice belge a émis un mandat d'arrêt international contre lui tandis que la police française a lancé un appel à témoin, photo à l'appui, à l'encontre de cet "individu dangereux", qui a loué une Polo noire immatriculée en Belgique et retrouvée garée devant le Bataclan, où 89 personnes ont péri.

Brahim a de son côté loué une Seat noire, également immatriculée en Belgique et retrouvée à Montreuil, près de Paris. A son bord: trois fusils d'assaut kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins.

Un autre frère, Mohamed, a été placé en garde à vue avant d'être relâché.

Au Bataclan

Trois hommes porteurs d'armes de guerre surgissent d'une Polo noire et font un carnage dans cette salle de spectacle parisienne en plein concert du groupe de rock Eagles of Death Metal. Ils sont morts au moment de l'assaut policier après l'explosion de leur ceinture piégée.

Omar Ismaïl Mostefaï, 29 ans, a été identifié par l'empreinte de son doigt sectionné. Il s'agit d'un délinquant français, né le 21 novembre 1985 à Courcouronnes (Essonne) en banlieue parisienne, condamné huit fois entre 2004 et 2010 mais jamais incarcéré.

Fiché pour radicalisation depuis 2010, il n'a pour autant "jamais été impliqué" dans un dossier judiciaire terroriste. Mais selon un responsable turc, la police turque avait "informé la police française deux fois, en décembre 2014 et juin 2015" au sujet de cet homme, sans toutefois jamais avoir "de retour de la France sur cette question".

Issu d'une fratrie de six enfants, le jihadiste, père d'une petite fille, n'entretenait plus aucune relation avec ses proches.

Il fréquentait la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir), mais le président du lieu de culte, Abdallah Benali, a assuré qu'il ne le "connaissait pas".

Samy Amimour, âgé de 28 ans est un autre kamikaze mort au Bataclan. Né à Paris et originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), il est décrit par son entourage comme un jeune gentil, bon élève et réservé.

Dans les radars des services français, il avait été mis en examen le 19 octobre 2012 pour un "projet de départ avorté vers le Yémen". C'est son interpellation "traumatisante" qui aurait "motivé son départ" vers la Syrie, le 11 septembre 2013, selon ses parents, Mounia et Azzédine, qui peinent encore à croire sa radicalisation. Un mandat d'arrêt international avait été émis contre lui.

Sa famille, qui avait tenté de l'exfiltrer, a expliqué à l'AFP que ses espoirs de le voir rentrer s'étaient récemment encore amenuisés, Samy s'étant marié en Syrie où il se trouvait encore à l'été 2014.

Selon le récit de témoins de la scène d'horreur, les trois kamikazes "étaient habillés normalement, jean, baskets". "L'un avait l'air d'un jeune type, une petite barbe de trois jours. L'autre était rasé de près, portait des petites lunettes et une sorte de béret jaune", selon un témoin, Loïc Wiels.

Les assaillants parlaient tantôt en arabe, tantôt en français, a remarqué un autre témoin.

Des policiers de leur côté ont repéré, dans ce trio, un duo singulier: un grand type d'une vingtaine d'années, droit, impassible et froid, habillé d'un sweat à capuche foncé, et un autre plus âgé, plus corpulent, et beaucoup plus nerveux.

Stade de France

Deux des trois kamikazes qui se sont fait exploser aux abords du stade ont été identifiés:

Bilal Hadfi, 20 ans, de nationalité française mais résidant en Belgique.

On a retrouvé un 2e corps près duquel a été retrouvé un passeport syrien au nom d'Ahmad Al Mohammad, 25 ans, né à Idlib en Syrie. Ce dernier assaillant avait été contrôlé en Grèce en octobre, selon ses empreintes.

Ahmad Al Mohammad, dont l'authenticité du passeport "reste à vérifier" selon la justice, est inconnu des services de l'antiterrorisme français.


 

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