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Un adolescent achète de l'alcool chez Lidl et meurt en scooter juste après: la mère porte plainte

Un adolescent achète de l'alcool chez Lidl et meurt en scooter juste après: la mère porte plainte
 
 

En France, l'enseigne Lidl est poursuivie pour "vente illicite d'alcool à un mineur" à la suite du décès d'un adolescent, en 2021, dans un accident de la route au Pays Basque (France), a t-on appris jeudi auprès de l'avocat de la famille de la victime.

Le procès aura lieu le 3 novembre devant le tribunal judiciaire de Bayonne. La mère du garçon, mort à l'âge de 16 ans tandis qu'il circulait à scooter, a porté plainte contre la chaîne de supermarchés en estimant que "s'il n'y avait pas eu faute de Lidl, il n'y aurait peut-être pas eu d'accident".

Le parquet est allé dans son sens et a renvoyé l'enseigne de grande distribution devant le tribunal. Contacté par l'AFP, Lidl n'a "pas souhaité faire de commentaire" avant l'audience. Le 8 mai 2021, à 18h15, l'adolescent, "qui n'avait pas beaucoup bu" précise sa mère, trouvait la mort dans un choc avec un pylône à Urrugne près d'Hendaye, après avoir été percuté par un ami qui circulait également à scooter, alcoolisé lui aussi. Jugé devant un tribunal pour enfants, il a été reconnu coupable d'homicide involontaire.

C'est un message de prévention que je veux passer

"Une ou deux heures plus tôt", les deux garçons avaient acheté une bouteille de vodka dans un magasin Lidl de la commune. "Dans ce dossier, il y a de l'alcool. Sa vente et son absorption ont un lien direct avec la mort", affirme l'avocat de la famille, Me Antoine Tugas.
"Je ne cherche pas un responsable, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour que ce genre de choses n'arrive pas à mon fils mais on ne peut pas enfermer ses enfants. C'est un message de prévention que je veux passer", insiste la mère.

La plainte vise uniquement la vente de boissons alcoolisées à un mineur, interdite par la loi et passible de 3.750 euros d'amende. "Si les précautions d'usage avaient été prises, si l'on avait vérifié l'âge de ces mineurs, cette vente n'aurait pas eu lieu", considère Me Tugas, pour qui "c'est bien qu'à un moment, des principes soient rappelés".


 

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