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Révélations de Mediapart sur l'assaut de Saint-Denis: les policiers se seraient tirés les uns sur les autres

Révélations de Mediapart sur l'assaut de Saint-Denis: les policiers se seraient tirés les uns sur les autres
AFP
 
 

Nos confrères du site d'information français Mediapart divulguent des informations sur le déroulement de l'assaut de Saint-Denis. L'opération est survenue cinq jours après les attentats de Paris. Abdelhamid Abaaoud, sa cousine Hasna Aït Boulahcen et Chakib Akrouh y ont trouvé la mort.

11 cartouches attribuées aux terroristes

Après l'opération, le patron du RAID, Jean-Michel Fauvergue, avait décrit des "rafales incessantes" et des "tirs nourris" échangés entre terroristes et policiers. Pourtant, selon Mediapart, des zones d'ombre subsistent. D'après l'enquête menée sur les lieux de l'intervention, seulement 11 munitions ont été attribuées aux terroristes, contre 1.500 pour les policiers d'élite.

De plus, "Les autopsies pratiquées les jours suivants établissent que Chakib Akrouh et Abdelhamid Abaaoud sont morts par l'effet de blast provoqué par la ceinture explosive. Et la jeune femme par asphyxie", explique le site. Cela amène donc à la conclusion qu'aucune des 1.500 balles tirées n'a atteint les terroristes.


Plus de cinquante impacts de balle sur les policiers

D'après les journalistes de Mediapart, "17 impacts sont recensés sur l'avant" de l'équipement des policiers, "et peuvent donc, a priori, être attribués à des tirs effectués par les terroristes". Par contre "au moins quarante autre impacts figurent à l'intérieur des équipements de protection. La plupart des coups de feu essuyés par les policiers ont donc été le fait de leurs propres collègues…", ajoute le site. D'après nos confrères, les policiers auraient limé les impacts pour "cacher une vérité scientifique".


La chienne Diesel pourrait avoir été tué par les policiers

Enfin, le site d'information ajoute que Diesel, la chienne du RAID, ne serait pas morte de la façon dont les policiers le prétendent. "L'histoire est triste, l'histoire est belle. Mais l'histoire ne colle pas avec les constatations opérées par les équipe du SDPJ 93 et de la police scientifique", lance Mediapart. Le Malinois aurait été touché par une balle tirée par un fusil à pompe utilisé par le RAID. La cause de la mort de Diesel ne pourra cependant pas être précisée car les policiers n'ont pas jugé nécessaire de l'autopsier. 


 

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