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Retour en prison pour l'homme dont cette photo a fait le tour du monde: il n' a pas suivi la leçon de Macron

Retour en prison pour l'homme dont cette photo a fait le tour du monde: il n' a pas suivi la leçon de Macron
 
 

Un des deux jeunes hommes, qui avaient posé fin septembre avec Emmanuel Macron à Saint-Martin sur une photo controversée, a été condamné mercredi à huit mois de prison dont quatre avec sursis pour détention de stupéfiants et rébellion, a constaté un journaliste de l'AFP.

Celui qui avait expliqué au chef de l'Etat qu'il sortait de prison pour un braquage, a été interpellé vendredi dernier en possession de 25 pochons de cannabis, soit environ 20 grammes.

Le 30 septembre, Emmanuel Macron s'était invité chez le jeune homme à Quartier d'Orléans à Saint-Martin, l'exhortant à trouver du travail "pour faire les travaux et reconstruire. (...) il ne faut pas rester comme ça, faire des bêtises. Les braquages c'est fini, ta mère mérite mieux que ça", lui avait-il recommandé.

Le chef de l'Etat avait posé avec le jeune homme et son cousin, tous deux torse nu, pour un selfie. Sur la photo, le cousin avait fait un doigt d'honneur, créant la polémique en métropole.

Emmanuel Macron avait ensuite assuré qu'il aimait "chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises".

Mercredi, le jeune homme de 22 ans était également poursuivi pour rébellion et violences. Mais il a été relaxé pour les faits de violences. Selon les gendarmes, il s'est débattu lors de son interpellation, sans porter de coups.

Le prévenu est reparti libre du tribunal correctionnel de Marigot mais est convoqué fin septembre devant le juge d'application des peines.

Il a expliqué à l'audience qu'il gardait la drogue pour un ami et a assuré regretter son acte. Il était en état de récidive pour des faits similaires commis en février 2016.

Mercredi soir, le député RN Gilbert Collard a twitté: "Visiblement, les leçons de Macron au petit ange de SaintMartin n'ont eu aucun effet: il vient d'être arrêté pour possession de stupéfiants".

Début octobre, le parquet de Guadeloupe avait démenti plusieurs rumeurs circulant dans les médias et les réseaux sociaux sur le passé judiciaire des deux jeunes. Il avait notamment indiqué que "les informations relayant la proximité d'un des deux individus avec le chef d'un gang armé contrôlant le trafic de cocaïne avec la Guyane" n'étaient "corroborées à ce jour par aucune investigation judiciaire actuelle ou passée conduite par le parquet de Basse-Terre".


 

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