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On en sait plus sur le passé de Nordahl Lelandais, le meurtrier présumé de la petite Maëlys: un drame l'aurait fait basculer

On en sait plus sur le passé de Nordahl Lelandais, le meurtrier présumé de la petite Maëlys: un drame l'aurait fait basculer
 
 

Son prénom reste dans toutes les mémoires: il y a un an et demi, Maëlys, 8 ans, disparaissait lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin. Il faudra près de six mois pour obtenir les aveux de Nordahl Lelandais, le meurtrier présumé. Eh bien des zones d'ombre demeurent. Le mystère autour de Lelandais s'épaissit. Dans un rapport que le magazine L'Express a pu se procurer, un expert psychologue décrit l'ancien militaire comme ayant "Un regard noir, intense, soutenu, fixe, vide de sentiment". 

Selon l'hebdomadaire, Nordahl Lelandais a, à plusieurs reprises, évoqué un drame de sa vie. Un drame qui l'aurait fait basculer. Un drame dont il ne s'est toujours pas remis. En février 2017, son ex-compagne attend un enfant de lui. Or, elle avorte. "C'est très dur à vivre sans (...) Je pourrais avoir un bébé et j'ai ôté la vie d'un enfant", a-t-il confié à différents experts. Selon lui, cet événement l'aurait donc "plongé dans une profonde dépression", précise Le Point. "J'étais no limit ! Un litre de rhum et un gramme de cocaïne par jour !", a-t-il confié. 


Un "pervers mais sans maladie mentale"

Maëlys a été tuée par accident, clame-t-il, comme il le fera pour le caporal Arthur Noyer, disparu en avril 2017 à Chambéry. Fin mars, il a reconnu lui avoir "porté des coups" lors d'une bagarre qui a entraîné la chute fatale du jeune chasseur alpin. Il est mis en examen pour "assassinat".

Début juillet, nouveau rebondissement. Lelandais est mis en examen une troisième fois. Pour "agression sexuelle" sur une cousine de 6 ans. Ces attouchements se seraient produits une semaine avant la tragique fête de mariage. Et ses téléphones sont remplis de fichiers pédopornographiques. Les experts psychiatres jugent Nordahl Lelandais "pervers mais sans maladie mentale", présentant une "dangerosité criminologique". Le 10 juillet, il a quitté sa cellule médicalisée pour retrouver la prison.


 

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