La maire de Paris Anne Hidalgo, dont la ville a accueilli les Jeux olympiques et paralympiques cet été, ne sera pas candidate en 2026 à un troisième mandat, annonce-t-elle dans un entretien au quotidien Le Monde publié mardi.
"Je ne me présenterai pas à un troisième mandat. C'est une décision que j'ai prise depuis longtemps", déclare l'édile socialiste, aux commandes de la capitale depuis 2014, mettant fin à un suspense de plusieurs mois sur sa candidature.
"Je me suis toujours inscrite dans l'idée que deux mandats étaient suffisants pour mener à bien de profonds changements", ajoute la maire sortante, 65 ans, dont le second mandat aura été marqué par le succès populaire des JO en cœur de ville.
Anne Hidalgo a néanmoins été fragilisée par l'échec historique de sa candidature à la présidentielle 2022 (1,7% des suffrages), et sa récente décision de limiter la vitesse maximale à 50 km/h sur le périphérique parisien a soulevé un tollé chez les élus de droite comme au gouvernement.
À moins d'un an et demi des municipales, Anne Hidalgo assure qu'elle sera "maire jusqu'au dernier jour, avec la même énergie" qu'à son arrivée à l'Hôtel de ville où elle a succédé au socialiste Bertrand Delanoë, en mars 2014, devenant la première femme à diriger Paris.
Elle dit avoir voulu annoncer sa décision "suffisamment tôt" par "respect" pour les Parisiens et pour préparer "une transmission sereine" portée par le sénateur socialiste Rémi Féraud, l'un de ses fidèles, qu'elle souhaite voir lui succéder.
Son ancien premier adjoint Emmanuel Grégoire, devenu député et avec qui elle était en froid, s'est déclaré candidat la semaine dernière, avec le soutien de 450 militants socialistes.
Interrogée sur ses projets, Anne Hidalgo précise au Monde qu'elle n'est "pas du tout candidate" à la prochaine présidentielle.
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