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L'emploi au cœur des revendications du secteur à profit social

 
 

La pénurie de personnel dans le secteur à profit social occupe une place prépondérante dans les revendications émises mercredi par l'Unisoc, en vue des élections fédérale, régionales et communautaires de juin prochain. Pour cette union professionnelle qui réunit les employeurs du secteur, des mesures urgentes doivent être prises, non seulement pour recruter plus facilement mais aussi pour susciter des vocations.

Le principal problème auquel est confronté le secteur à profit social est la pénurie de personnel, à en croire ce memorandum. Que ce soit dans le secteur des soins ou celui de l'aide à la jeunesse, de l'aide aux personnes handicapées, de la garde d'enfants ou du socioculturel, le recrutement se fait difficilement.

Pour pallier cette pénurie, l'Unisoc avance plusieurs pistes. L'Union souhaite ainsi qu'un cadre soit élaboré pour permettre aux secteurs à profit social de recourir à des flexi-jobs, augmenter le crédit d'heures pour les étudiants à 600 heures de manière structurelle et plus temporaire, ou encore autoriser "certains actes (infirmiers) pour les professions (non) soignantes".

Plus important encore, il faut susciter les vocations et rendre le secteur attrayant, insiste l'Unisoc. "Il faut revivifier la passion d'exercer un métier dans des secteurs comme les soins et le social. (...) Contribuer à une offre de services d'intérêt général qui bénéficient à l'ensemble de la population, c'est une perspective inestimable et qui doit être renforcée en conséquence par les pouvoirs publics."

Le secteur revendique aussi une meilleure collaboration entre les différents niveaux de pouvoir, qui devraient chaque fois s'interroger sur l'impact négatif éventuel de leurs mesures sur les entreprises à profit social. "Il est fondamental que les politiques et décisions prises au niveau fédéral tiennent compte du fait que la plupart des entreprises à profit social sont subsidiées au niveau régional et/ou communautaire", plaide l'Unisoc.


 

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