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Joël, un restaurateur belge de Nice, a caché une trentaine de personnes dans son fritkot : "Je n’ai rien fait d’héroïque"

Joël, un restaurateur belge de Nice, a caché une trentaine de personnes dans son fritkot : "Je n’ai rien fait d’héroïque"
 
Nice
 

Le 14 juillet restera marqué par le terrible attentat qui a frappé Nice, dans le Sud de la France. Un drame durant lequel Joël, un restaurateur belge, a caché des personnes dans son fritkot.

Après l’attentat de ce 14 juillet dernier à Nice qui a fait 84 morts et plus de 200 blessés, les témoignages sont de plus en plus nombreux. Joël un restaurateur belge de la ville du Sud de la France, nous parle de cette terrible soirée : "Il y a une vague de personnes qui est arrivé ici en panique. Ils regardaient derrière eux et disaient qu’ils étaient en train de tirer dans la rue. Ils parlaient dans toutes les langues".

Joël s’est alors empressé de mettre tout le monde à l’abri dans son fritkot: "Ils sont rentrés à l’intérieur, j’ai baissé mon volet et éteint toutes les lumières. J’ai ouvert l’arrière du bâtiment et j’ai demandé à tout le monde de se réfugier dans la cave. Je pensais au Bataclan et je ne voulais pas que cela se répète. J’ai n’ai rien fait d’héroïque, j’ai juste suivi une intuition. J’ai voulu mettre les gens à l’abri et moi-même aussi."


Le bilan

L’attentat de Nice a fait 84 morts et plus de 200 blessés. Ce dimanche, "le pronostic vital de 18 personnes, dont un enfant, était toujours engagé, trois jours après l'attentat commis sur la Promenade des Anglais à Nice", a annoncé la ministre de la Santé Marisol Touraine.

"Au total, 85 personnes étaient toujours hospitalisées dimanche. Vingt-neuf d'entre elles, dont l'enfant dont le pronostic vital est engagé, étaient toujours en réanimation", a précisé la ministre lors d'un point presse à la préfecture des Alpes-Maritimes.

Mme Touraine a ajouté qu'il ne restait plus qu'une seule personne hospitalisée dont l'identité n'avait pas été "formellement établie".


 

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