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Isabelle Dinoire, la première femme au monde greffée du visage, est décédée après un rejet du greffon

Isabelle Dinoire, la première femme au monde greffée du visage, est décédée après un rejet du greffon
 
 

La première femme au monde greffée du visage est décédée suite à un rejet du greffon, a annoncé ce mardi le CHU d'Amiens où elle avait été opérée pendant une quinzaine d'heures en 2006 confirmant une information du Figaro.

La première patiente au monde greffé du visage, Isabelle Dinoire, opérée en 2005 à 38 ans, est morte le 22 avril "des suites d'une longue maladie", a annoncé mardi le CHU d'Amiens, confirmant une information du Figaro. Dans un communiqué, le CHU confirme le décès de "Mme D., première patiente au monde ayant bénéficié d'une greffe faciale réalisée par le Pr Devauchelle et ses équipes le 27 novembre 2005".

"En accord avec la volonté de ses proches, aucun avis de décès n'avait alors été publié dans la presse"

Isabelle Dinoire est décédée le 22 avril, "entourée de sa famille", indique l'hôpital. "En accord avec la volonté de ses proches, aucun avis de décès n'avait alors été publié dans la presse, pour préserver leur légitime intimité en ces moments douloureux", explique l'établissement, où la patiente avait été opérée. L'équipe médicale n'a pas prévu d'organiser une conférence de presse, a précisé l'hôpital à l'AFP.

"Les lourds traitements anti-rejet qu'elle devait prendre à vie avaient favorisé la survenue de deux cancers"

"L'hiver dernier, elle avait subi un nouveau rejet du greffon et avait perdu une partie de l'usage de ses lèvres", affirme Le Figaro, selon lequel "les lourds traitements anti-rejet qu'elle devait prendre à vie avaient favorisé la survenue de deux cancers".

Une greffe du triangle facial

Défigurée par son chien, Isabelle Dinoire avait pu bénéficier d'une greffe du triangle facial formé par le nez, la bouche et la mâchoire. L'opération avait été réalisée par une équipe comprenant le professeur Jean-Michel Dubernard du CHU de Lyon, mondialement connu pour avoir effectué la première greffe d'une main en 1998, et le professeur Bernard Devauchelle, spécialiste de chirurgie maxillo-faciale.

La transplantation avait été réalisée à partir d'un greffon prélevé sur une donneuse en état de mort cérébrale encéphalique, avec l'autorisation de sa famille.






 

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