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Des traces de médicaments découvertes dans le corps d'Alexia Daval: "Le but était-il qu’elle s’endorme un jour au volant ?"

Des traces de médicaments découvertes dans le corps d'Alexia Daval: "Le but était-il qu’elle s’endorme un jour au volant ?"
 
 

Jonathann Daval, soupçonné du meurtre de sa femme Alexia, est interrogé ce jeudi par le juge d'instruction du tribunal de Besançon chargé du dossier, sur fond de tensions croissantes avec sa belle-famille, partie civile. Il s'agira de son premier interrogatoire depuis celui du 27 juin qui l'avait vu revenir sur ses aveux et accuser son beau-frère, Grégory Gay, d'être le meurtrier d'Alexia.

Depuis plusieurs mois, la justice tente d'éclaircir plusieurs zones d'ombre. Ce jeudi, Le Parisien  révèle que des substances retrouvées dans le corps d'Alexia intriguent les enquêteurs. Des prélèvements sanguins et capillaires ont montré que la jeune femme avait ingéré diverses substances médicamenteuses dans les mois précédant sa mort. Au total, trois substances, dont les interactions peuvent être particulièrement dangereuses ont été découvertes.


"Le but était-il qu’elle s’endorme un jour au volant ?"

Le quotidien dévoile que dans le corps d'Alexia, les enquêteurs ont trouvé des traces de tétrazépam. En 2012, la jeune femme s'était vue prescrire ce médicament mais aucune trace d'ordonnance durant les années qui suivent. Assez logique puisque le médicament a été retiré du marché en 2013 à cause des risques de démence accru que celui-ci présentait. Comment expliquer qu'en 2017, le corps d'Alexia contienne encore cette substance? La jeune femme avait-elle l'habitude de consommer ceux qui lui restaient? 

Depuis le début, Jonathann Daval assure que la jeune femme de 27 ans faisait régulièrement des crises d'hystérie. Si cela est vrai, ces médicaments pourrait les expliquer... Face à tous ces éléments, les proches d'Alexia s'interrogent. "Ces crises auraient-elles pu être provoquées sciemment ? Ou bien le but était-il qu’elle s’endorme un jour au volant ? On se pose forcément la question", se demande l'un d'entre eux dans un entretien donné au Parisien


 

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