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Des manifestants se rassemblent autour de la tombe du soldat inconnu à Paris et chantent La Marseillaise

Des manifestants se rassemblent autour de la tombe du soldat inconnu à Paris et chantent La Marseillaise
 
 

Le troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes", décidés à maintenir la pression sur le gouvernement, a donné lieu à de nouvelles violences samedi à Paris. Une image en particulier à retenu l'attention: alors que la tension était vive autour de l'arc de Triomphe, des gilets jaunes se sont rassemblés autour de la tombe du soldat inconnu et ont entonné La Marseillaise.

Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l'arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu.

"La flamme du soldat inconnu. Voilà ce qu'ils attaquent en ce moment", a dénoncé sur BFMTV Laurent Nuñez, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur.

Une banderole "Gaulois réfractaires" a été tendue près du monument, en référence à l'expression utilisée par le chef de l'État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Un tag "les gilets jaunes triompheront" a également été peint au pied de l'Arc de triomphe.
 
Autour du monument, des manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles lancés à pleine vitesse avenue de la Grande armée où presque tous les commerces étaient fermés.

Aux alentours de midi, le rondpoint de l'Étoile avait été évacué et était bloqué par un double cordon policier, repoussant les manifestants les plus virulents vers les avenues adjacentes où des barricades de fortune étaient dressées, ont constaté des journalistes de l'AFP.
 
Ces heurts ont également repoussé au loin les manifestants qui avaient choisi de se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur colère sur le pouvoir d'achat.

Retraitée et "gilet jaune" dans les Yvelines, Chantal tente de se tenir à l'écart des affrontements. "On nous a dit qu'il y avait les casseurs devant. Il faut qu'il (Macron) descende de son piedestal, qu'il comprenne que le problème c'est pas la taxe, c'est le pouvoir d'achat. Tous les mois, je dois piocher dans mon livret d'épargne".


 

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