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De l'ADN de Sophie Le Tan, étudiante de 20 ans disparue en France, retrouvé sur le manche d'une scie dans la cave de l'unique suspect

De l'ADN de Sophie Le Tan, étudiante de 20 ans disparue en France, retrouvé sur le manche d'une scie dans la cave de l'unique suspect
©Isopix
 
 

L'ADN de Sophie Le Tan, étudiante de 20 ans disparue début septembre au nord de Strasbourg, a été retrouvé dans des taches de sang présentes sur le manche d'une scie dans la cave de l'unique suspect, Jean-Marc Reiser, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

Il n'a pas pu justifier la présence de l'ADN (sur la scie, NDLR) et s'est montré "confus", a indiqué cette même source, après un interrogatoire de près de huit heures de Jean-Marc Reiser.

L'homme de 58 ans a continué, lors de cette audition menée par la juge d'instruction chargée de l'enquête et débutée peu après 9H00, de se dire innocent, a affirmé l'un de ses avocats, Me Pierre Giuriato. L'avocat a dit ne pouvoir "ni confirmer, ni infirmer" la présence du sang de Sophie Le Tan sur cette scie.

Après avoir consulté le procès-verbal de l'audition, l'avocat de la famille de Sophie Le Tan, Me Gérard Welzer, a déclaré à la presse qu'un "élément accablant" pour Jean-Marc Reiser avait été retrouvé, sans vouloir préciser de quoi il s'agissait.

Alors qu'elle devait retrouver à la mi-journée sa famille pour fêter son 20e anniversaire, Sophie Le Tan était partie visiter le 7 septembre au matin un appartement à Schiltigheim, près de Strasbourg. Elle est introuvable depuis, malgré les fouilles des enquêteurs et plusieurs "battues citoyennes" dans la région.

Déjà condamné notamment pour viols, Jean-Marc Reiser avait mis en ligne l'annonce immobilière à laquelle avait répondu Sophie Le Tan, mais il nie toute implication dans sa disparition. Il avait été arrêté quelques jours après, grâce à des données téléphoniques. Des traces de sang de Sophie Le Tan, qu'on a manifestement tenté d'effacer, avaient été retrouvées dans son appartement.


 

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