En ce moment
 
 

Attentats de Paris: les attaques pilotées depuis la Belgique, un homme pas encore identifié

Attentats de Paris: les attaques pilotées depuis la Belgique, un homme pas encore identifié
 
Bruxelles
 

Du neuf dans l'enquête sur les attentats de Paris. Selon le journal "Le Monde", un homme n'a toujours pas été identifié. Il s'agirait du destinataire du SMS envoyé par l'équipe du Bataclan. "On est parti, on commence", précisait le message.

D’après le journal français ‘Le Monde’, les trois opérations (Stade de France, commando des voitures, Bataclan) liées aux attentats de Paris ont toutes été coordonnées depuis la Belgique en temps réel. 


Une ligne de GSM ouverte 24 heures

Un premier SMS a été envoyé vers la Belgique depuis un GSM de la marque Samsung par l’un des membres du commando du Bataclan. "On est parti, on commence", indiquait ce SMS envoyé deux minutes après l’arrivée du commando au Bataclan. Le GSM a été retrouvé dans une poubelle à proximité de la salle de concert. Le destinataire du message a été localisé en Belgique. Le numéro belge a été ouvert le 12 novembre, soit la veille des attentats, à 22h24. La ligne a cessé d'émettre peu après la réception du fameux SMS, le 13 novembre. Cette ligne, ouverte durant 24 heures, aura été en contact uniquement avec le Samsung retrouvé dans la poubelle.


Un destinataire toujours pas identifié

Un autre numéro de GSM belge a été en contact toute la soirée avec Abdelhamid Abaaoud, présumé commanditaire des attaques de Paris. Ce numéro a émis depuis le même endroit d'où a été réceptionné le SMS du groupe du Bataclan."Les enquêteurs en déduisent qu’au moins un homme a coordonné les attaques depuis la Belgique. Sa ligne provisoire ayant cessé d’émettre, il n’a, à ce jour, pas été identifié", indique le journal Le Monde qui dévoile l'information.

L'enquête a déjà permis d'établir que le groupe du Stade de France et l'équipe des terrasses étaient en liaison durant la soirée sanglante.


Salah toujours introuvable

L'enquête sur les attentats de Paris est menée en parallèle en France et en Belgique, d'où étaient partis et d'où sont originaires plusieurs des assaillants. Selon une source française proche du dossier, qui a confirmé dimanche une information du quotidien Le Parisien, le SMS envoyé par l'un des tueurs du Bataclan disant "On est parti, on commence" était destiné à un numéro belge.

Salah Abdeslam avait passé trois contrôles de police en France avant de regagner la Belgique après les attaques meurtrières de Paris. Il est introuvable depuis. Au total, les autorités belges ont inculpé et écroué huit personnes soupçonnées d'avoir apporté une aide aux auteurs des attentats de Paris, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre.


 

Vos commentaires