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Attaque au couteau dans une église à Nice: trois morts et plusieurs blessés, l'auteur interpellé

 
 

Une attaque au couteau à fait au moins trois morts ce jeudi matin à Nice (France) au sein de l'église Notre-Dame.

Trois personnes ont été tuées, dont deux dans une église, jeudi en plein coeur de Nice lors d'une attaque au couteau dont l'auteur a été interpellé, suscitant le choc en France. Deux personnes, un homme et une femme, ont été tuées dans l'église Notre-Dame, en plein centre de cette ville de la Côte d'Azur, selon des sources policières. Une troisième grièvement blessée, a réussi à fuir vers un bar, mais est également décédée, selon des sources policières. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour "assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle." Les faits se sont déroulés vers 9H00 près de l'église Notre-Dame, en plein coeur de Nice. 

L'agresseur est un homme de 21 ans 

L'attaquant au couteau qui a tué jeudi trois personnes, dans la basilique Notre-Dame de Nice, est un Tunisien de 21 ans, arrivé en Europe par Lampedusa fin septembre et en France début octobre, a appris l'AFP de sources proches du dossier.

Cet homme, selon une "source locale proche du dossier", se nomme Brahim Aoussaoui. Non demandeur d'asile en France, il était arrivé par Lampedusa fin septembre où il avait été mis en quarantaine par les autorités italiennes avant d'être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre, a-t-on ajouté.

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Une situation "sous contrôle"

De nombreux policiers et pompiers étaient présents sur place, a constaté un correspondant de l'AFP présent juste à l'extérieur du périmètre de sécurité, à quelques dizaines de mètres de l'église. Il a pu voir les pompiers emporter une personne sur un brancard dans une ambulance. La circulation du tramway a été arrêtée dans cette zone très fréquentée. "La situation est sous contrôle il ne faut pas paniquer", a indiqué la police sur place. "Les détonations que vous entendez sont provoqués par le Raid, des services de déminage", a ajouté Florence Gavello, porte-parole de la police. "Une attaque au couteau, l'assaillant a été interpellé", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la mairie de Nice.

Tout laisse à supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique Notre-Dame

Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d'une "réunion de crise", place Beauvau tandis que l'Assemblée nationale a décidé d'observer une minute de silence en solidarité à l'égard de la ou des victimes évidemment de l'ensemble de ses proches. Le président Emmanuel Macron doit rejoindre la cellule de crise à 10H30. Le Premier ministre Jean Castex a quitté précipitamment l'Assemblée nationale pour s'y rendre également. Le maire de Nice, Christian Estrosi, s'est rapidement rendu sur place. Il a détaillé sur Twitter: "Je confirme que tout laisse à supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique Notre-Dame". Il a également remercié les policiers municipaux et demandé aux Niçois "d'éviter le secteur pour laisser la police et les secours travailler".

Le président français dénonce "une attaque terroriste islamiste"

"Une fois encore, notre pays a été frappé par une attaque terroriste islamiste", a déclaré Emmanuel Macron après son arrivée à Nice, où une attaque au couteau a fait trois morts en matinée.

"Très clairement, c'est la France qui est attaquée", a-t-il affirmé, rappelant l'agression contre le consulat français en Arabie saoudite ce même jour, et des interpellations ailleurs dans l'Hexagone. Il a assuré le soutien de la Nation toute entière aux catholiques, de France et d'ailleurs. Chacun a le droit de croire ou ne pas croire, mais toutes les religions doivent pouvoir s'exercer librement, a-t-il poursuivi. "C'est la troisième fois que le terrorisme frappe votre ville, vos habitants", a-t-il rappelé en évoquant les Niçois. "Si nous sommes attaqués, c'est pour les valeurs qui sont les nôtres, pour notre goût de la liberté, pour la possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur (...) Nous n'y cèderons rien."

Il a ensuite confirmé que le plan vigipirate passait en urgence attentat, les militaires français vont être davantage mobilisés, passant de 3.000 à 7.000 sur le sol français dans le cadre de l'opération Sentinelle. Tous les lieux de culte seront protégés, ainsi que les écoles. Un conseil de défense se tiendra vendredi. Il a conclu son allocution en appelant à l'unité et "à ne rien céder à l'esprit de division".

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