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Affaire Maëlys: la mère de la fillette reconnaît sa fille dans la voiture du principal suspect

 
 

Les enquêteurs n'ont jamais réussi à identifier formellement Maëlys sur ces images qu'ils ont pourtant retravaillé pour tenter d'en améliorer la définition.

Voilà maintenant près de 6 mois que la petite Maëlys est introuvable. Alors qu'elle participait à un mariage dans la commune de Pont-de-Beauvoisin le 27 août dernier, la fillette, âgée de 9 ans, n'a pas donné signe de vie depuis.

L'enquête s'est rapidement concentrée sur Nordhal Lelandais, un ex-militaire qui participait au mariage. De nombreux éléments semblent l'accabler, mais aucune preuve formelle n'a pour l'heure été recueillie.

Un cliché de son Audi A3 avait été enregistré par un radar, la nuit de la disparition de Maëlys. On aperçoit une silhouette blanche sur le siège passager sans pouvoir pour autant identifier s'il s'agit ou non de la fillette. Pour sa mère, qui a pu consulter cet élément du dossier, il s'agit bel et bien de sa fille. Selon elle, la bretelle de la robe que portait Maëlys ce jour-là est clairement identifiable. C'est donc principalement sur cet élément que les parents de la fillette fondent leurs convictions, comme l'indique le journaliste Serge Pueyo pour RTL Paris. 


Impossible d'identifier formellement la fillette

Les enquêteurs n'ont jamais réussi à identifier formellement Maëlys sur ces images qu'ils ont pourtant retravaillée pour tenter d'en améliorer la définition. La qualité de la vidéo ne permet pas de percevoir le visage de cette silhouette petite taille.

La défense de Nordahl Lelandais devrait expliquer que la simple impression de parents dans l'angoisse ne peut pas se transformer en certitude tant les images sont floues. Or, aujourd'hui rien ne peut empêcher ces mêmes parents de penser qu'il s'agit bien de leur fille.


Une demande de remise en liberté déposée

Ce mardi, Nordahl Lelandais a déposé une demande de remise en liberté dans le dossier de la disparition de la petite Maëlys, faisant valoir son innocence pour motiver sa requête. La réponse doit être rendue sous cinq jours et, ensuite, un appel serait éventuellement possible devant la Chambre de l'instruction. 


 

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