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Acte IX des gilets jaunes, samedi en France: pourquoi veulent-ils aller à Bourges?

Acte IX des gilets jaunes, samedi en France: pourquoi veulent-ils aller à Bourges?
 
 

"Un rassemblement de tous au centre pour confirmer notre unité et permettre à tous d'être à distance égale en partance des grands villes !", pouvait-on lire sur une page Facebook liée au rassemblement des gilets jaunes pour leur acte IX de samedi en France. Ce lieu central, quel est-il ? Il s'agit de Bourges, une ville de 66.500 habitants. Toutefois, la préfète du département du Cher, dont Bourges est le chef-lieu, a annoncé aujourd'hui qu'elle interdisait tout rassemblement de gilets jaunes dans le centre-ville. "Je prends un arrêté pour interdire tout le centre historique de la ville", a-t-elle dit sur BFM TV.

Selon cet arrêté, consulté par l'AFP, "l'ampleur prévisible de cette manifestation qui n'a pas fait l'objet d'une déclaration en préfecture (...) est sans commune mesure avec les précédentes marches pacifiques qui se sont déroulées dans la commune de Bourges".


Une manifestation "qui se veut pacifique"

La préfète y ajoute qu'elle a reçu en préfecture mercredi quatre "gilets jaunes" et qu'une "proposition de parcours excluant le centre-ville a été actée". "Il n'en reste pas moins que leur position ne reflète pas forcément les intentions de tous les manifestants et que cette manifestation n'est pas officiellement déclarée".

La manifestation "qui se veut pacifique avec notamment la CGT" et doit "circuler en dehors, sur les boulevards qui entourent la ville" n'est, elle, pas interdite, a précisé Mme Ferrier.

Vendredi matin, sur la page Facebook "Acte 9: rassemblement des gilets jaunes au centre de la France", 2.700 personnes annonçaient leur participation au rassemblement et 13.000 se disaient intéressées.

"Un rassemblement de tous au centre pour confirmer notre unité et permettre à tous d'être à distance égale en partance des grands villes !", indiquait le groupe, prévoyant un début de rassemblement samedi à 10H00.

Le maire de Bourges Pascal Blanc (centre-droit) a déjà pris des mesures dont la fermeture des bâtiments publics, des musées, des bibliothèques, de l'Hôtel de ville et mairies annexes. Le mobilier urbain a été démonté et des chantiers sécurisés "de manière à ce que tout objet qui pourrait se transformer en projectile ne puisse pas être à disposition des manifestants", a-t-il dit sur RTL.


 

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