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L'Union européenne se répartit 120.000 nouveaux réfugiés: voici où ils iront

 
 

L'Allemagne débloque des milliards pour faire face aux "changements" provoqués par la crise migratoire, Paris et Londres promettent d'accueillir des dizaines de milliers de réfugiés : l'Europe s'est mobilisée lundi face à un afflux de migrants qui ne tarit pas.

Les migrants continuent d’arriver en Allemagne, le pays dont il rêve. Le pays donne l’exemple et inspire à la Commission européenne une clé de répartition pour accueillir 120.000 nouveaux réfugiés en Europe. "Nous avons proposé comme Commission des systèmes de quotas, un système de relocalisation, une meilleure approche pour ce qui est de la migration légale, tout ceci sera fait au cours des mois à venir. C’est un devoir de solidarité partagé entre États membres. Il faudra que ceux qui sont réticents, et à tort, s’inspire de l’action vertueuse de ceux qui sont plus vertueux et plus ambitieux. Nous devons être le plus solidaires entre nous", a expliqué Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne.


Combien et où?

A l’exception de la Grande-Bretagne, de l’Irlande et du Danemark, qui ne sont pas liés par la politique migratoire européenne, les autres pays de l’Union se voient proposé un quota de réfugiés en fonction du nombre d’habitants, du taux de chômage et de son revenu. 31.443 iront en Allemagne, 24.031 en France, 7.214 aux Pays-Bas, 4.564 en Belgique et 440 au Grand-Duché de Luxembourg.


Theo Francken en colère contre les pays d'Europe de l'Ouest

Le Grand-Duché est le pays le plus généreux, car il accueillerait 8 réfugiés pour 10.000 habitants. Alors que la Belgique en accueillerait 5 et la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande et les Pays-Bas 4. Les plus mauvais scores sont ceux de tous les pays de l’Est dont la Hongrie, la Pologne, les Pays baltes, ce qui fait grincer les dents du secrétaire d’État belge à l’asile et la migration. "La solidarité dans un seul sens ne fonctionne pas, n’a jamais fonctionné. Et si c’est cela l’Europe, elle ne me convient pas", a fait remarquer Theo Francken.


Les tensions persistantes aux frontières de la Hongrie entre les forces de l’ordre et les migrants témoignent de cette incompréhension de plus en plus grande entre l’Europe de l’Ouest et ses nouveaux partenaires de l’Est.


 

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