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Des portiques de contrôle installés à l'entrée des Thalys à Paris... mais pas à Bruxelles: le gouvernement "n'a pas été mis au courant"

Des portiques de contrôle installés à l'entrée des Thalys à Paris... mais pas à Bruxelles: le gouvernement "n'a pas été mis au courant"
 
 

Sur le rail, la Belgique est en total décalage avec nos voisins français. Hier, des portiques de sécurité ont été installés à Paris à l’entrée des trains Thalys alors que chez nous, rien. Ni portique, ni scanners. La ministre concernée, Jacqueline Galant, déplore un manque de concertation. Sébastien Degrave et Emmanuel Tallarico ont cherché à en savoir plus.

Ce sont des systèmes de sécurité dignes des aéroports qui ont été installés sur les quais de la gare du Nord à Paris. Les voyageurs qui souhaitent monter dans le Thalys passent systématiquement sous des portiques et leurs bagages sont scannés au Rayon X.

"Je préfère qu’il y ait du retard et que ça soit sécurisé plutôt que d’être à l’heure et qu’on ne soit pas en sécurité", pense une jeune voyageuse sur le quai. Plus loin, une dame âgée pense aussi que "c’est utile dans la situation actuelle".


Des contrôles aléatoires à Bruxelles

Utile, nécessaire, et pourtant, à la gare de Bruxelles-Midi, on ne trouve aucune trace de portiques de sécurité. Il y a bien des contrôles mais ils sont aléatoires. La sécurité autour des Thalys est donc variable suivant les pays. "Logiquement, il faudrait qu’il y en ait partout", réagit une dame dans la gare du Midi. "Mais bon, c’est peut-être pas mal aussi comme ca."

"Les mesures de sécurité à la Gare du Midi, c’est quand même un peu cheap", pense un Parisien interrogé. "Il n’y a que des petites barrières… Je pense qu’il pourrait y avoir une meilleure coordination et ici, à la Gare du Midi, des infrastructures de meilleure qualité."


Notre gouvernement pas tenu au courant

Si aucun scanner ou portique n’est installé à Bruxelles, c’est que notre gouvernement n’a pas été tenu au courant des mesures françaises. Interrogée, Jacqueline Galant a répondu avoir appris l’existence de cette mesure par la presse. Elle déplore ce manque de concertation avec son homologue française.

"Ce que je regrette, simplement, par rapport à la France, c’est qu’il n’y ait pas eu de concertation avec les pays concernés", explique la ministre de la mobilité, chargée de Belgocontrol et de la SNCB. "Il fallait se concerter avec les Pays-Bas, la Belgique et la France afin que cela soit uniformisé, au moins pour ces quatre pays-là."

La SNCB étudie en ce moment quel serait le matériel adéquat pour assurer ces contrôles renforcés mais aucune date d’installation n’est avancée.


 

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