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Wall Street ouvre en recul, jaugeant les tensions USA-Iran

Wall Street ouvre en recul, jaugeant les tensions USA-Iran
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé mardi peu après l'ouverture, les investisseurs continuant d'évaluer les risques géopolitiques liés à la recrudescence de tensions entre Washington et Johannes EISELE
 
 

La Bourse de New York baissait mardi peu après l'ouverture, les investisseurs continuant d'évaluer les risques géopolitiques liés à la recrudescence des tensions entre Washington et Téhéran.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, reculait vers 15H10 GMT de 0,28%, à 28.624,31 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, cédait 0,04%, à 9.067,90 points, et l'indice élargi S&P 500 perdait 0,25%, à 3.238,17 points.

En baisse vendredi dernier après l'assassinat d'un puissant général iranien par les Etats-Unis, les principaux indices de la place new-yorkaise avaient un peu rebondi lundi, mais retombaient dans le rouge mardi en début de séance avec la persistance des tensions dans le Golfe.

Après la mort du général Qassem Soleimani, le Parlement irakien a en effet adopté une résolution réclamant la fin de la présence de troupes américaines dans le pays, un vote qui a conduit les États-Unis à brandir la menace de sanctions contre Bagdad.

Le président américain Donald Trump a par ailleurs menacé dimanche de frapper 52 sites ciblés en Iran si la République islamique attaquait du personnel ou des sites américains en guise de représailles. De son côté, Téhéran a brandi la menace d'une nouvelle réduction de ses engagements dans le cadre de l'accord international sur son programme nucléaire.

"Personne ne peut dire avec certitude où tout cela va conduire mais il y a beaucoup de bavardage et de nervosité sur le fait qu'il s'agisse d'un développement négatif et d'une source majeure d'incertitude pour les acteurs du marché", selon Patrick O'Hare de Briefing.

- Déficit commercial au plus bas depuis 3 ans -

Au rang des indicateurs, le déficit commercial des Etats-Unis s'est inscrit en nette baisse en novembre, tombant à son plus bas niveau depuis octobre 2016, sous l'effet d'un nouveau recul des importations en provenance de Chine.

L'activité dans les services a elle rebondi plus que prévu en décembre, l'indice non-manufacturier s'établissant à 55% alors que les analystes s'attendaient à une croissance moins soutenue, à 54,3%.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en léger recul, s'établissant à 1,806% contre 1,809% la veille à la clôture.

Parmi les valeurs du jour, Boeing montait de 1,21%. La compagnie American Airlines (+0,29%) a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec l'avionneur sur le montant des indemnisations que doit lui verser Boeing afin de compenser le manque à gagner subi du fait de l'immobilisation du 737 MAX depuis mars 2019.

Tesla prenait 1,53%, le titre s'orientant vers un nouveau record. Son PDG Elon Musk a remis mardi à des clients chinois les tout premiers véhicules électriques sortis de son usine géante de Shanghai inaugurée l'an dernier, la seule du constructeur automobile à tourner hors des Etats-Unis pour le moment.

Goldman Sachs s'appréciait de 1,12% après avoir rendu publique la nouvelle organisation de ses activités, avec pour objectif affiché une plus grande transparence, alors que la prestigieuse banque d'affaires américaine est souvent critiquée pour son opacité.

Johnson & Johnson reculait de 0,27%. Selon l'agence Bloomberg, le géant pharmaceutique a accepté de verser plus de 2 millions de dollars pour mettre fin à un procès intenté par une femme qui affirmait que des traces d'amiante présentes dans un flacon de talc commercialisé par l'entreprise lui avaient causé un cancer.


 

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