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Retour du loup en Belgique: vers des aides financières pour les éleveurs afin de protéger leurs animaux?

Retour du loup en Belgique: vers des aides financières pour les éleveurs afin de protéger leurs animaux?
 
 

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) appelle mardi le gouvernement belge à adopter une "politique active qui aide financièrement et techniquement les agriculteurs à bien protéger leurs animaux", alors qu'au moins deux loups sont présents dans le Limbourg.

Au printemps, la louve Naya avait été repérée dans cette province. Un deuxième individu, un mâle cette fois, y serait désormais également actif. Les deux spécimens ont été pris en photo ensemble. S'ils forment un couple, des jeunes pourraient dès lors compléter la meute l'année prochaine.

L'arrivée de ces animaux ne devrait toutefois pas ravir tout le monde: neuf moutons ont été tués la semaine dernière dans deux zones naturelles limbourgeoises. Il s'agit certainement de l'oeuvre d'un loup. Le WWF souligne qu'habituellement, les loups préfèrent des proies sauvages à de l'élevage.

"Les moutons peuvent être des proies faciles"

"Cependant, certains loups comprennent rapidement que les animaux domestiques comme les moutons peuvent être des proies faciles." "Un loup doit apprendre que le bétail ne peut pas faire partie de son régime alimentaire", poursuit le WWF. En Allemagne, par exemple, des mesures sont efficaces. "Des clôtures adaptées (électriques) mises en œuvre correctement et/ou l'utilisation de chiens de protection peuvent pratiquement éliminer tous les dommages causés par le loup. En Allemagne, les agriculteurs sont subsidiés pour mettre en place ces mesures de protection."

La cohabitation avec le loup est possible

Un exemple qui démontre, selon le WWF, que la cohabitation avec le loup est possible. Natuurpunt, organisation de protection de la nature, soutient la demande d'une aide financière du WWF. Le pendant flamand de Natagora souhaite le lancement de projets pilotes et que l'on se concentre sur la sensibilisation. Toutes les parties concernées doivent se concerter, plaide-t-il. L'association demande aussi de travailler à la connexion des zones naturelles, ce qui limiterait les risques qu'un loup ne se fasse renverser.


 

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