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Le milliardaire belge Georges Forrest nie toute implication dans le "Kazakhgate"

Le milliardaire belge Georges Forrest nie toute implication dans le "Kazakhgate"
 
 

(Belga) Le milliardaire belge George Arthur Forrest, cité lundi par le site français Mediapart dans le "Kazakhgate", dément toute implication dans cette affaire. Il "n'a jamais rencontré M. Patokh Chodiev et n'entretient avec lui aucune relation", affirme-t-il dans un communiqué publié mardi.

D'après Mediapart, l'entrepreneur actif notamment dans le secteur des mines en Afrique centrale aurait versé 95.000 euros à Jean-François Etienne des Rosaies, ex-chargé de mission de Nicolas Sarkozy. M. Etienne des Rosaies a été inculpé pour corruption en mars dernier. Selon la presse française, ce conseiller suivait à l'Elysée l'opération mise sur pied pour adoucir le sort de l'homme d'affaires belgo-kazakh Patokh Chodiev, poursuivi en Belgique pour blanchiment d'argent dans l'affaire Tractebel, afin de permettre la conclusion d'un contrat de vente d'hélicoptères entre la France et le Kazakhstan. Me Bruno Illouz, l'avocat français de M. Forrest, a fait savoir à Mediapart que son client contestait avoir usé de son influence au service de Patokh Chodiev. "L'article n'en a pas fait état", déplore l'intéressé dans un communiqué transmis par Henry de Harenne, conseiller du Groupe Forrest International. "Les relations de M. George Arthur Forrest et M. Jean-François Etienne de Rosaies sont, elles, exactes, mais sans rapport avec la procédure précitée. La chronologie du 'Kazakhgate', 2010 et 2011, démontre que les honoraires de la société de M. des Rosaies, GB Conseil, n'ont strictement aucun lien avec cette affaire, comme l'a confirmé son conseil, et comme en attestent la cause des 95.000 euros évoqués, versés en 2013 et 2014, ainsi que de nombreux documents", poursuit le communiqué. Georges Arthur Forrest et Patokh Chodiev ne sont pas les seuls protagonistes belges cités dans le "Kazakghate". D'après la presse française, l'Elysée avait chargé l'homme politique Armand De Decker (MR) d'user de son influence pour accélérer le vote de la loi sur la transaction pénale, favorable à M. Chodiev et deux de ses associés. Le libéral l'a toujours démenti. Il a reconnu avoir travaillé pour Chodiev mais uniquement en qualité d'avocat, à propos du dossier Tractebel. (Belga)


 

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