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La journée de Trump: "médias ennemis", Dieu et Boeing

La journée de Trump: "médias ennemis", Dieu et Boeing
Le président américain Donald Trump en visite à l'usine Boeing, à Charleston, le 17 février 2017, en Caroline du SudNicholas Kamm
 
 

Après une semaine difficile à la Maison Blanche, Donald Trump a défendu vendredi le "Made in USA" chez Boeing, avant de s'envoler pour se résidence de Floride, d'où il a envoyé une nouvelle salve de tweets contre les médias.

- 'Médias ennemis' -

"Les MEDIAS MENSONGERS (@nytimes en difficulté, @NBCNews, @ABC, @CBS, @CNN) ne sont pas mes ennemis, ce sont les ennemis des Américains", a-t-il écrit sur Twitter peu après avoir atterri en Floride, reprenant l'expression en anglais "fake news media".

Le président américain avait déjà épinglé les médias jeudi au cours d'une conférence de presse de plus d'une heure à la Maison Blanche.

Piqué au vif par les critiques sur ses propos jugés décousus et son ton véhément, Donald Trump a défendu vendredi soir sa prestation sur Twitter.

"+L'une des conférences de presse les plus efficaces que j'ai jamais vues+ dit Rush Limbaugh. Beaucoup sont d'accord. Mais les MEDIAS MENSONGERS disent autre chose! Malhonnête", a-t-il écrit, citant l'un des animateurs radio les plus influents de la sphère conservatrice, Rush Limbaugh.

- 'Dieu bénisse Boeing' -

Donald Trump a défendu vendredi le "made in America", dans un hangar de Boeing à Charleston, en Caroline du Sud, aux cris de "USA, USA" scandés par le public, terminant son discours par un retentissant "Que Dieu bénisse Boeing!".

Ce déplacement a donné l'occasion au milliardaire américain de reprendre l'un de ses célèbres mots d'ordre de campagne: "acheter américain et embaucher américain".

Il avait promis avant de prendre ses fonctions, début janvier, qu'il serait "le plus grand créateur d'emplois que Dieu ait jamais créé".

- Climato-sceptique -

Le Sénat américain a confirmé la nomination de Scott Pruitt, un climato-sceptique proche de l'industrie des énergies fossiles, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) contre laquelle il a initié ou rejoint une douzaine d'actions en justice pour bloquer des régulations sur la qualité de l'air ou de l'eau.

Donald Trump avait déjà désigné comme ministre de l'Energie Rick Perry, un ancien candidat à la primaire des républicains qui pendant la campagne avait appelé à supprimer le ministère dont il a maintenant la charge.

- Attention à l'Europe -

Plusieurs hauts responsables européens, Allemands en tête, ont mis en garde Washington contre l'abandon de valeurs communes qui pourrait menacer la cohésion européenne, pour se rapprocher de Moscou.

"Une Union européenne stable est dans l'intérêt américain", a lancé la ministre allemande de la Défense, Ursula van der Leyen, à la Conférence sur la sécurité de Munich.

"Nos amis américains savent que leur ton vis-à-vis de l’Europe et de l'Otan a un effet direct sur la cohésion de l’Europe", a-t-elle ajouté, en référence au propos de Donald Trump considérant l'OTAN comme "obsolète".

Angela Merkel, en recevant le Premier ministre canadien Justin Trudeau à Berlin, a aussi souligné que "les Etats-Unis ont développé leur puissance à travers l'Otan".


 

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