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Les attentats de Bruxelles ont fait 32 morts, selon un bilan révisé à la baisse

Les attentats de Bruxelles ont fait 32 morts, selon un bilan révisé à la baisse
Hommages aux victimes des attentats, le 27 mars 2016 à BruxellesNICOLAS MAETERLINCK
 
 

Les attentats du 22 mars à Bruxelles ont fait 32 morts, selon un bilan révisé à la baisse "après vérification approfondie", a annoncé mardi la ministre belge de la Santé Maggie De Block sur son compte Twitter.

Selon le parquet de Bruxelles, 17 personnes tuées sont de nationalité belge et 15 sont des ressortissants étrangers (18 en tenant compte des binationaux). Sur les 340 blessés, 94 sont encore hospitalisés.

Le précédent bilan faisait état de 35 morts, mais il est apparu que certaines victimes avaient été comptabilisées deux fois. Le bilan a donc été révisé à 32 morts, dont quatre personnes décédées à l'hôpital.

Après une semaine de travail minutieux, "toutes les victimes des attentats sont identifiées", a indiqué une porte-parole du parquet de Bruxelles, Ine Van Wymersch, lors d'une conférence de presse.

Parmi les personnes encore hospitalisées, 90 le sont en Belgique, sur 28 sites différents, tandis que quatre le sont à l'étranger (deux en France et deux rapatriées aux Etats-Unis), a détaillé un responsable du ministère de la Santé publique.

Les personnes mortes dans les attentats étaient de 14 nationalités différentes, en comptant les Belges.

Il y a notamment quatre ressortissants des Etats-Unis, trois des Pays-Bas, un de Chine, deux de Suède, un du Royaume-Uni, un du Pérou, un de France, un d'Italie, une personne ayant une triple nationalité (Allemagne-Italie-Espagne), un d'Inde, un du Maroc, et un d'un pays dont les autorités n'ont pas encore été informées officiellement et que le porte-parole du ministère s'est abstenu de nommer.

Parmi les blessés, 44 de 20 nationalités différentes sont encore à l'hôpital, a-t-il ajouté.

"L'annonce aux familles a été assurée" par la cellule de la police fédérale chargée de l'identification des victimes, "avec les bénévoles de la Croix rouge et la cellule de soutien aux familles de la police locale", a indiqué un porte-parole de la police fédérale, Christian Decobecq.

"Notre travail n'est pas terminé, il nous reste à identifier les fragments, ceci pour remettre les corps aux familles", a-t-il expliqué.

"Par respect pour les familles, nous ferons le maximum pour séparer les fragments des victimes de ceux des auteurs et voir s'il n'y a pas de l'ADN d'inconnus", a-t-il ajouté.


 

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