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Colère du patron de Brussels Airport sur Facebook: "Nous nous rendons ridicules à l'étranger"

Colère du patron de Brussels Airport sur Facebook: "Nous nous rendons ridicules à l'étranger"
 
 

"Nous sommes ridicules à l'étranger". C’est la phrase du président de Brussels Airport. Des mots que Marc Descheemaecker a écrits sur sa page Facebook en réaction aux files interminables qu'ont dû subir les passagers aujourd’hui. Le patron de l'aéroport ne cache pas sa colère.

Les mots de Marc Descheemaecker, le président de Brussels Airport, postés lundi après-midi sur sa page Facebook, laissent peu de place à l'imagination quant à son avis sur le temps d'attente à l'aéroport dû au pre-screening (pré-filtrage) des passagers. Cette "farce" doit être supprimée le plus vite possible car "nous nous tirons une balle dans le pied et nous rendons ridicule à l'étranger", écrit-il. "M*rde... 40 jours à travailler jour et nuit à la réouverture de l'aéroport et quelques délégués des syndicats policiers s'accrochent à ce système de pré-filtrage ridicule. Supprimez ça... supprimez ça...", écrit Marc Descheemaecker sur Facebook. Plus tôt dans la journée, les syndicats policiers et le cabinet du ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, se sont réunis pour tenter de trouver une solution aux longues files d'attente à l'aéroport de Zaventem.


Les syndicats ragissent

Peu de temps après son commentaire sur le réseau social, M. Descheemaecker a reçu le soutien de Johnny Thijs, l'ancien patron de bpost. "Comment les syndicats peuvent-ils dominer ce débat? Qu'est-ce qui leur donne le droit d'imposer des mesures ridicules? (...) Tous dehors et privatisons la sécurité à l'aéroport! ", peut-on lire. Du côté des syndicats, la réaction ne s'est pas faite attendre, par la voix de l'ancien chef du syndicat socialiste des chemins de fer, Jos Digneffe. "Vous, les CEO, êtes fantastiques. Quand c'est mauvais, c'est mauvais et c'est le cas. Mais privatiser la sécurité de tous les citoyens. Allô? Allons-nous aussi aussi immédiatement privatiser l'armée, qu'elle puisse acheter des F35 trop cher avec un capital privé parce je ne veux PAS que mes impôts soient dépensés pour cela." 


 

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