(Belga) Greenpeace s'insurge mercredi de la position de la N-VA qui menace de ne pas souscrire au pacte énergétique confirmant la sortie du nucléaire en 2025. Ce parti "préfère ainsi laisser pourrir (la situation) au changement", dénonce l'organisation de défense de l'environnement.
Les quatre ministres belges de l'Energie sont tombés d'accord lundi soir sur un projet qui établit les grandes lignes de la politique énergétique et climatique d'ici 2050. Celui-ci doit désormais être approuvé par les différents gouvernements du pays. Le député nationaliste flamand Andries Gryffroy a indiqué mardi soir que son parti n'approuverait pas le pacte dans les gouvernements fédéral et flamand, dont il fait partie, en raison notamment de la sortie du nucléaire en 2025 jugée irréalisable. "La 'force du changement' ne s'applique apparemment pas quand il s'agit de notre approvisionnement en énergie", réagit Greenpeace, en se référant au slogan de la N-VA. "Bloquer la politique énergétique met en péril l'approvisionnement en électricité de notre pays et menace de maintenir la Belgique dépendante de centrales nucléaires peu fiables et vieillissantes", dénonce Jan Vande Putte, expert en énergie auprès de l'ONG. L'organisation lance la balle dans le camp du Premier ministre Charles Michel. "Il ne peut laisser notre futur et notre approvisionnement en énergie aux mains d'un parti coincé dans le passé", lance M. Vande Putte. (Belga)
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