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Greta Thunberg reçoit le prix le plus prestigieux d'Amnesty International

 
 

L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a annoncé vendredi décerner son prix le plus prestigieux à l'adolescente suédoise Greta Thunberg, égérie du combat pour le climat.

Le prix d'"ambassadrice de conscience" récompense Greta Thunberg et le mouvement "Fridays For Future" ("vendredi pour l'avenir") à l'initiative de marches organisées dans le monde entier pour alerter sur l'urgence de lutter contre les dérèglements climatiques.

"Chaque jeune personne participant à +Fridays for future+ incarne ce que signifie agir sur notre conscience. Ils nous rappellent que nous sommes plus puissants que nous le pensons et que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection des droits de l'Homme contre la catastrophe climatique", a estimé le secrétaire général de l'ONG, Kumi Naidoo, dans un communiqué.

Greta Thunberg se trouvait vendredi matin, comme quasiment chaque vendredi depuis la rentrée 2018, aux abords du Parlement à Stockholm, tenant une pancarte "Grève de l'école pour le climat".

"Nous sommes ravis d'avoir reçu ce prix, c'est incroyable d'avoir une telle reconnaissance", a-t-elle déclaré à l'AFPTV.

L'adolescente a annoncé qu'elle allait prendre une année sabbatique et se rendrait en septembre à New York pour participer au sommet mondial sur le climat organisé par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, puis à la COP25 au Chili en décembre.

Elle qui ne se déplace qu'en train réfléchit encore au moyen de franchir l'océan autrement que par les airs.

"L'école termine la semaine prochaine et j'ai décidé d'essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l'Amérique où j'ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets", a-t-elle indiqué à l'AFPTV.

"Mais c'est de l'autre côté de l'Atlantique et je ne prends pas l'avion à cause du climat, donc je vais devoir trouver un autre moyen", a ajouté la Suédoise, très sollicitée par les passants qui veulent échanger quelques mots avec elle ou prendre des selfies à ses côtés.

Avant elle, la prix Nobel de la paix Malala Yousafzai, l'adolescente pakistanaise qui avait survécu à une attaque des talibans, et l'ancienne icône de la démocratie en Birmanie Aung San Suu Kyi avaient reçu le prix d'"ambassadrice de conscience".

L'ONG a déchu la dirigeante birmane de sa récompense en novembre 2018, estimant qu'elle avait "trahi les valeurs qu'elle défendait autrefois" après son arrivée à la tête du gouvernement birman en 2016. Amnesty dénonce les "multiples violations des droits de l'Homme" observées depuis, en particulier liées aux persécutions, qualifiées par l'ONU de "génocide", des musulmans rohingyas.


 

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